AccueilLe blog de la rédac'Nostalgie, oh oui !

Nostalgie, oh oui !

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Je suis né en 1970, et j’ai vécu l’âge d’or du tennis alors que j’étais adoles­cent, avant de l’aimer par dessus tout raquette à la main. Alors, revoir tous ces anciens cham­pions, sur le bord des courts coacher les stars d’au­jourd’hui, et mieux pouvoir se dire que Patrick Rafter va à nouveau fouler un court de tennis dans une vraie compé­ti­tion, c’est juste un vrai bonheur, simple, comme un dimanche matin en famille, autour d’un petit déjeuner, comme un dimanche matin la veille d’un tournoi du grand chelem.

Je me suis couché tard et donc réveillé juste avant midi, pas très sérieux avant de démarrer une quin­zaine plutôt intense. Une brioche perdue avalée et concoctée par mon amour, me voila devant mon Mac, à scruter les infos du jour. Je découvre que Dieudonné est en reddi­tion, qu’il n’y pas de consé­quences flagrantes sur la cote de popu­la­rité de François Hollande après l’af­faire « Gayet », que le PSG domine le cham­pionnat, et enfin qu’il y a certains super­mar­chés qui ont décidé de mettre des anti­vols sur les faux filets et autres côtes de boeuf. 

Bref, le monde tourne, et celui du tennis, mon premier amour, revient rapi­de­ment mon centre d’in­térêt. Je me rue sur mon Welovetennis.fr. Et là, ce n’est pas une, mais trois infos qui me replongent dans une nostalgie suave et douce. D’abord Martina, oui Martina qui va s’oc­cuper de Lisicki, pour le plus grand plaisir des mes voisins germa­niques. Puis, John, oui John, Big « Mac » qui envi­sage sérieu­se­ment de lui aussi venir conseiller un joueur, comme pour dire à ses potes : « Et les gars, moi aussi, je suis capable ».

Et enfin, la plus belle, celle de Patrick Rafter, cet atta­quant, stylé, qui revient sur les courts en double avec une autre petite légende toujours vivante : Leyton Hewitt. A un mois d’un France‐Australie, où je serai bien sûr présent, je me dis qu’être Fan de tennis c’est quelques fois, un bonheur qu’il faut savoir partager. Vivement demain 6H du mat, café dans une main, écran en face des yeux, prêt à partager ma passion avec vous, via ce fabu­leux inter­mé­diaire que constitue notre fil info. Bon dimanche…