Il y a certaines limites qu’il ne faut pas franchir. Tout est excusable mais pas le mépris. Celui des spectateurs, celui d’un tournoi, d’un arbitre, celui de son adversaire et celui à l’encontre des fans, et de ceux qui critiquent légitimement un comportement inacceptable.
Si Benoît Paire nous a fait rire par le passé, sa caricature a maintenant pris le dessus sur le joueur de tennis. Ses sorties deviennent gênantes, prévisibles, et forcément indécentes.
Ce jeudi, l’attitude du Français à Buenos Aires face à l’Argentin Francisco Cerundolo, 137e mondial, a été indigne. Et sa défaite en trois sets (6−4, 3–6, 1–6) confirme aussi qu’un rien peut lui permettre de dégoupiller.
À la sortie de cette parodie de tennis, du moins dans le dernier set, l’Avignonnais a dégainé sur Twitter en postant le montant de ses gains depuis qu’il est sur le circuit, en précisant que pour un joueur qui était nul, ce n’était finalement pas si mal.
On n’a rien à ajouter, si ce n’est que l’argent n’est pas un critère de qualité, que c’est une conséquence et que s’il continue ainsi, son fameux capital sera bientôt bien maigre.
Le tennis est normalement le sport de toute une vie et il se peut qu’à un moment, cette passion ne soit plus celle de Benoît Paire.
Publié le vendredi 5 mars 2021 à 08:02