AccueilLe blog de la rédac'Quoi que l'on dise ou écrive le plus dur commence pour Gaston

Quoi que l’on dise ou écrive le plus dur commence pour Gaston

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On ne va pas ici mini­miser le parcours extra­or­di­naire d’Hugo Gaston, ni mettre en doute l’idée que ce jeune homme a une approche du jeu rafraî­chis­sante. On va juste replacer les éléments dans leur contexte et évoquer l’idée que même si sa perfor­mance mérite des louanges, il faut savoir raison garder. 

On est d’ailleurs assez surpris que certains grands spécia­listes puissent à ce point s’enflammer. 

Ce matin, dans sa chro­nique dans L’Équipe, Mats Wilander explique notam­ment qu’il ne voit pas pour­quoi le trico­lore ne pour­rait pas atteindre le Top 10. 

Et c’est bien là le sujet. 

Le tennis est un sport ultra‐concurrentiel où chaque semaine tu dois remettre le couvert. C’est pour cela que dans le tennis moderne, les armes comme le service, ou un coup droit puis­sant permettent à certains de passer des tours tran­quille­ment sans vrai­ment bien jouer. De plus, une fois l’effet de surprise passé, une fois que les joueurs auront commu­niqué entre eux, Hugo ne pourra plus, malgré ce que pensent certains, jouer plus de 58 amor­ties dans un match surtout si ces duels se jouent sur dur ou pire en indoor. 

Évidemment, on lui souhaite une belle carrière telle­ment son atti­tude a été fabu­leuse, mais il nous semble que ce sera beau­coup plus fasti­dieux et diffi­cile que pour un Jannik Sinner ou un Lorenzo Musetti.