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Roger Rasheed, roi des chaises musicales

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C’est assez fati­guant de constater que certains coachs surfent sur une aura liée à pas grand chose. Et meme si je le connais peu, j’ai bien l’im­pres­sion que RR en fait partie. Après Monfils, Tsonga, le voila coach de Dimitrov, il va surement lui apprendre à lever de la fonte mais surement pas à gérer les temps forts d’un duel ou de choisir les bonnes options tactiques dans le money time.

Ceux qui aiment le bon cinéma, connaissent forcé­ment le film : Que les gros salaires lèvent le doigt. Satire du monde de l’en­tre­prise de l’époque, il atteint son apogée lors de la scène mémo­rable des chaises musi­cales où la soli­da­rité laisse la place à une certaine forme de cruauté. 
Dans le royaume du tennis et plus parti­cu­liè­re­ment celui des coachs, c’est un peu pareil. Si vous ne tournez plus autour des chaises, il se peut bien que vous ne serez plus un coach du tout. Et c’est bien la le souci, alors que certaines profes­sions sont clai­re­ment iden­ti­fiées avec le diplôme qui va avec, les coachs payent sans cesse leur manque de profes­sion­na­lisme mais aussi de solidarité. 
Et fina­le­ment, dans ce caphar­naüm, c’est le plus malin, ou le plus média­tique qui s’en sort toujours le mieux. Dans ce domaine avec son contrat Lacoste, son air impas­sible et ses pecto­raux saillants, Roger Rasheed aura toujours la palme d’or. 
On aime­rait d’ailleurs en savoir plus sur cette diva du « coachisme ». Ce sera bientôt peut‐être le cas puisque l’on va prochai­ne­ment rencon­trer Jo dans un cadre plutôt inti­miste. On vous promet que l’on va essayer de le cuisiner sur le sujet. 
Bref, vous l’avez compris, comme beau­coup d’entre vous, amou­reux du style de Dimitrov, qui nous rappelle quel­qu’un, on espère vrai­ment que notre Bulgare préféré ne va pas être trans­formé en Bibendum musclé.
En revanche, on prévoit déjà que dans quelques mois, Roger Rasheed une fois démasqué, quit­tera son poulain à l’amiable avant surement de trouver un autre pur sang à débourrer.

La raquette de Jo‐Wilfried Tsonga, ici !


Jeu de chaises musi­cales par george‐orwell