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Santoro is a WLT Player

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Lors d’une confé­rence de presse d’après match, Fabrice Santoro qualifié pour les demi‐finale de Newport a affirmé que l’année 2009 serait la dernière, on y croit vrai­ment et on a en mémoire notam­ment sa défaite cuisante face à Ferrer lors du dernier Roland Garros ! Il reste que Fab est un vrai WLT Player.

Que restera‐t‐il dans les mémoires concer­nant Battling Fab ?
– La double page d’un des numéros d’Ace, le sublime maga­zine de l’ATP.
– Sa victoire histo­rique face à Masur en Coupe Davis, alors que gamin il pous­sait la balle avec sa célèbre raquette Dunlop ?
– Sa deuxième carrière où il s’est trans­formé en attaquant.
– Son record de parti­ci­pa­tions en Grand Chelem, ou  parce que l’on est aussi un site people, ses fian­cées toujours plus belles les unes que les autres. Difficile de faire un choix et c’est aussi pour cela que l’on vous propose de parti­ciper à ce brains­tor­ming très welovetennis.

Pour nous Santoro, c’est déjà les dents du bonheur, un coup droit qui n’en n’est pas un, une notion de la trajec­toire très parti­cu­lière, et une coupe de cheveux toujours nickel. C’est aussi un vrai amour pour le jeu, en somme, un vrai WLT Player. Un mec qui aime son sport, son histoire, ses courts mythiques, Un guer­rier, qui en confé­rence de presse donne toujours beau­coup de sens aux choses et ce même après une raclée monu­men­tale. Alors qu’il avait été humilié sur le central mais applaudi par ses fans lors de la quin­zaine de Roland Garros face à David Ferrer (NDLR : A qui il rendait 10 ans), il avait su prendre du recul, presque placide et tran­quille : « La terre battue quand tu deviens un peu vieux, c’est l’enfer, de plus face à un joueur comme Ferrer, pour­tant j’ai tout essayé, mais c’est trop dur, vrai­ment, cette surface est impi­toyable ». Rebondissant sur cette infor­ma­tion où en clair il nous disait : je ne revien­drai plus ici, on lui demanda s’il rêvait à une tournée d’adieux à la sauce Guga : « Non, pas du tout, si je continue c’est que je peux encore réaliser de belles choses et surtout que mon corps puisse me suivre, en fait que je ne souffre pas ».