Les meilleurs mondiaux seront présents à Pékin, ils ont fait de ce tournoi un objectif, notamment peur ceux qui sont dans leur pays de véritables icones et qui permettront à leur nation d’espérer d’accrocher l’or. Cela c’est pour la valeur symbolique, car si par chance on assiste à un duel Federer‐Nadal, l’histoire risque encore de faire jaser.
Avec les Jeux Olympiques dont la valeur est plus symbolique que sportive il est bien difficile de savoir où certains ténors vont fixer leurs objectifs. Federer, Nadal, Djokovic, mais aussi un certain nombre de champions accordent surement autant d’importance à l’idée d’une victoire finale à Pékin qu’à un titre en Masters Série, voir à l’US Open. Encore que comparer les deux épreuves est assez périlleux puisque le tableau des JO est presque celui d’un tournoi sur invitation. Il reste que les meilleurs sauf Roddick, Gasquet (et là on comprend pas trop !) seront présents avec l’envie classique mais louable et respectable d’hisser les couleurs de leur patrie sur la plus haute marche du podium. Un défi encore plus enivrant pour Nadal, roi d’Espagne, pour Federer, dont la Suisse préfère l’hiver. Un défi tout aussi motivant pour Djoko, dont la patrie est avant tout une spécialiste des parquets des salles de basket.
Cette parenthèse olympique sera donc à surveiller de près, car elle pourrait avoir des conséquences très importantes sur le reste de la saison. En effet, la finale olympique, si elle oppose encore Nadal et Federer risque très vite de se transformer en 5ème Grand Chelem aux yeux du Monde, et les yeux du Monde sur cette finale, ce sera plus que l’ensemble des finales des Grands Chelem de l’année. Bref, la dépression en cas d’échec pourra être importante et décisive d’autant qu’il faudra vite enchainer pour se préparer pour l’US Open, réputé pour être un tournoi éprouvant physiquement et mentalement.
Publié le mardi 22 juillet 2008 à 14:50