Retrouvez tous les jours la Gazette de Monte‐Carlo, par la Rédaction. Aujourd’hui, jour cinq
Le match du jour : Cocorico Gilou !
On le savait, il ne devait en rester qu’un. Et c’est un cocorico d’honneur adressé à Gilou. « Gilles est légèrement favori parce que la seule fois où on s’est joué sur terre, à Rome en 2008, il a gagné. Mais bon, j’avais quand même eu balle de match et j’avais raté un smash facile ! Alors, je crois que je ne suis pas loin de lui… » Jo prend de la bouteille et voit juste. Car finalement, cette après midi, le Manceau a prouvé que Simon était bel et bien le favori de la rencontre. Facile, le Niçois domine les débats. Une éclaircie côté Jo apparaît en début de seconde manche histoire de mener 4–1. Eclaircie vite réduite à néant. L’ombre Simon est trop prégnante sur le court. Elle couvrira les cinq prochains jeux. D’ailleurs, l’ombre, le soleil, Tsonga ne s’y fait pas. Ce court à demi ensoleillé enraye le punch du cinquième mondial. C’est le fouillis sous la casquette. Résultat : 43 fautes directes. Inconstant, trop ! Encore et toujours dirons nous. Quel dommage pour Jo‐Wilfried qui avait une belle carte à jouer à Monte Carlo. Encore raté. Et c’est Gilou qui peut sourire. Le jeu revient. La confiance avec. Ce qui lui donne le droit de s’offrir un match de gala contre Nadal. Pour un nouveau cocorico ?
L’insolite du jour : Safarova vs Satorova
Côté court, Berdych lâche les coups ce vendredi à Monte Carlo. Côté coeur, le Tchèque lâche des infos en conférence de presse. Le debrief du match passé, petit debrief de la vie perso. « Lorsque j’étais avec Lucie Safarova, je pensais qu’avoir une joueuse de tennis professionnelle comme petite amie était la meilleure chose possible pour moi. Tous les jours, vous jouez votre match, vous vous entrainez, vous gagnez, vous perdez… Tout cela n’est déjà pas facile à gérer pour soi‐même, alors quand on est deux avec ces mêmes problèmes. » Safarova‐Satorova : 1–0 Et oui cher Tomas, premier amour quand tu nous tiens… On veut y croire, on se dit que tout est parfait. Et puis, bam, la redescente, les aléas de la vie quotidienne. Ou tout simplement une autre qui apparaît. Tchèque aussi et Top Model de surcroît. Très vite le coeur balance, il flanche puis tranche. « Maintenant, je peux vous dire que sortir avec une fille qui n’est pas une joueuse, est beaucoup mieux. Pourquoi ? Tout simplement parce que ça faisait un peu trop de tennis. » Safarova‐Satorova : 1–1. Balle au centre. La sublime Ester change les idées de Tomas. La jeune mannequin est de plus en plus présente dans les tribunes, encourageant son tennisman préféré. En tout cas, je suis très heureux dans la vie que j’ai aujourd’hui, avec ma compagne Berdych in love. Rien à ajouter. Victoire de Satorova 2–1.
La décla du jour : Vladimir dans la tête
« Oui, j’ai pensé à me retirer du tournoi. Mais je suis un professionnel. La vie continue. Je ne peux rien changer à ce qui est arrivé. C’est le cycle normal de la vie. C’est vraiment dur pour moi, on était très proches mon grand‐père et moi. Mais je me dis qu’il est avec moi, que son esprit est resté parmi nous. » Malgré le décès de son grand père, Novak est encore là. Il y a pensé mais n’a pas renoncé. Le tennis n’a sûrement pas le même goût en ce moment. Mais en grand professionnel, Novak tient à tenir sa place sur la terre battue de Monte Carlo. C’est sans doute ce qu’aurait souhaité son grand‐père. Sur le court, l’esprit divague, s’envole vers d’autres cieux par moments, mais le talent et l’abnégation compensent. Encore une fois, on tient à saluer la performance du Djoker orphelin d’un être cher. Touché mais pas à terre.
La tenue de Novak Djokovic, ici !
Djokovic : « C’était un peu moins dur aujourd’hui »
Publié le vendredi 20 avril 2012 à 19:39