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Vous avez dit « garantie » ?

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A Marseille, le sujet était discuté sous le manteau comme on dit. Et les chiffres attei­gnaient des montants assez astro­no­miques. Pour Federer, Jean‐François Caujolle avait annoncé la couleur : « Il faut 1 millions d’euros ». Et pour Djokovic ? 

Certains ont annoncé 400.000 dollars. Après enquête on est plus proche d’un petit chèque de 200.000 dollars. 200.000 dollars pour deux tours, le droit d’uti­liser son image sur les affiches qui inon­daient la ville. Est‐ce que cela est cher payé ? La ques­tion vaut la peine d’être posée.

D’autant qu’au­jourd’hui pour parvenir à faire un évène­ment d’une telle enver­gure, l’adage écono­mique veut qu’il faille multi­plier son prize money par 4, ce qui induit un budget de 2 millions de dollars pour l’Open 13. Avouez que les chiffres font perdre la tête sachant que le tournoi s’ap­puie sur une salle presque vétuste, de 6000 places soit 55000 personnes sur une semaine.

Autant dire que ce n’est pas la billet­terie qui permet d’équi­li­brer son budget et surtout de faire un petit blé. Et du blé, les orga­ni­sa­teurs sont là pour en faire : « Il faut trois à quatre ans pour parvenir à devenir béné­fi­ciaire. Pour le Masters France c’est pareil, mais au départ c’est l’envie de réunir les fran­çais et de faire une grande fête » nous a expliqué Jean Louis Haillet, associé avec Jean‐François Caujolle et Gilles Moretton pour le renou­veau du fameux national. « Ils sont un peu passés en force avec la FFT pour cette épreuve mais cela a fonc­tionné » nous a expliqué un indic. Un passage en force qui leur a déjà permis de trouver une ville, un conseil régional, un parte­naire titre et un peu plus, de quoi donner quelques petites garanties !