Comme le souligne C.Kristjansdottir, fan de Nole qui a repris un passage du très respectable New‐York Times, les clichés qui entourent le champion Serbe semblent encore vivaces de l’autre côté de l’Atlantique.
« Le comportement impétueux et anticonformiste de Djokovic, surtout par rapport à ses principaux rivaux, les gentils Nadal et Roger Federer, a longtemps fait de lui un personnage plus craint qu’aimé, un casseur de la rivalité binaire du tennis. »
Finalement, le Serbe est toujours jugé avec des oeillères et la campagne médiatique subie en Australie restera comme un moment unique où il faut bien croire que certains amoureux du tennis et de la bienséance étaient ravis de ce qui lui arrivait avec pour slogan : « Il n’est pas vacciné, il mérite ce qui lui arrive ».
Ici, nous avions pris soin de relater les faits et de considérer qu’exclure un joueur de cette façon était aussi illogique et contre productif qu’évincer les Russes et Biélorusses de Wimbledon.
Deux poids, deux mesures, et une pensée unique qui fera du Serbe, le grand méchant hargneux et irrespectueux face à Rafa, le grand frère, et Roger le gendre idéal. Inutile de vous préciser que la vérité est ailleurs.
Publié le samedi 9 juillet 2022 à 09:42