Sans perdre une manche, Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray se sont qualifiés pour le troisième tour du Masters 1000 de Montréal. Absents depuis Wimbledon, les cadors, plus ou moins testés, ont réussi leur retour.
Ils étaient attendus, ils n’ont pas déçu. Sur le court avec la sève de la compétition pour la première fois depuis Wimbledon, Roger Federer, Novak Djokovic et Andy Murray ont passé le deuxième tour du Masters 1000 de Montréal. Accrochés mais vainqueurs sans véritables accrocs, au moins trois des quatre membres du Big Four seront donc au troisième tour de la Rogers Cup.
Attendu au tournant après la naissance de ses jumelles, Roger Federer a fait le métier. Au coude à coude durant un set et demi face à l’invité canadien Frederic Niemeyer, le Suisse a accéléré aux moments propices pour se défaire de son adversaire. En Night Session, il s’est imposé 7–6, 6–4, en 1h26. Solide sur sa mise en jeu, une seule balle de break à sauver et 87% de points gagnés sur sa première balle, le numéro 1 mondial a dû attendre 3–3 dans le deuxième set pour parvenir à breaker le 487ème joueur mondial. Au total, Federer a manqué 4 occasions de prendre le service adverse sur 5. Il rencontrera le vainqueur du match qui opposera Stanislas Wawrinka à Andrey Golubev, vainqueur de Radek Stepanek pour une place en quarts de finale.
Dans l’autre match de la session nocturne, Novak Djokovic a vécu un match assez similaire face à Peter Polansky, lui aussi titulaire d’une wild‐card. Le Serbe s’est imposé 6–4, 7–6 en quasiment deux heures de jeu. Le numéro 4 mondial s’est heurté à la résistance de son jeune adversaire de 21 ans, qui a sauvé 8 balles de break 10, avant de finalement s’incliner 8 points à 6 au jeu décisif de la deuxième manche. Djokovic, quelque peu irrégulier au service, 8 aces pour 7 double fautes, 41% de points gagnés sur deuxième balle, a gagné à l’expérience, contre le 225ème mondial. Le prochain match du lauréat 2007 de la Rogers Cup, sur ces mêmes courts, se jouera contre John Isner ou Mikhail Youznhy.
Plus tôt dans la journée, Andy Murray a été le bourreau de Jérémy Chardy. Victorieux 6–4, 6–2, l’Écossais avait surtout mieux géré les moments chauds du match, restant inviolé sur son service, malgré 10 balles de break à sauver. Surtout, le numéro 3 mondial a servi le plomb aux meilleurs instants de la partie, une belle marque de confiance. Le demi‐finaliste de la dernière édition aura besoin de cette aura pour son prochain match, qu’il disputera contre Juan Carlos Ferrero ou Gaël Monfils.
Vainqueurs plus ou moins convaincants, Federer, Djokovic et Murray, vont évidemment accélérer quand l’adversité augmentera et au fur et à mesure que le tournoi se rapprochera de la finale. Cette nuit, au tour de Rafael Nadal, opposé à David Ferrer, de conclure en beauté le quatuor qui domine sans partage le tennis mondial depuis maintenant deux ans.
Publié le mercredi 12 août 2009 à 09:00