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Les petites phrases qui tuent

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En tables rondes lors des inter­views pré‐tournoi du Masters 1000 de Montréal, les quatre meilleurs joueurs se sont prêtés à cet exer­cice où chacun met en avant sa person­na­lité. Merci à la presse cana­dien pour ces petites perles. 

La palme revient à Novak Djokovic, jamais le dernier à sortir un bon mot. « Je suis né dans la mauvaise période », a‑t‐il déclaré concer­nant la présence impo­sante des trois premiers mondiaux. Et confi­dence, qui n’en est pas vrai­ment une, le Serbe a avoué que sa défaite en demi‐finale de Madrid contre Rafael Nadal a laissé des séquelles « plus psycho­lo­giques que physique. »

Andy Murray met en avant sa cool‐attitude, quand rien ne semble le faire sour­ciller ni dévier de son programme. Demi‐finaliste à Toronto et vain­queur à Cincinnati, l’Écossais craint‐il la défense de ces gros points ? « Mais non ! Pourquoi ? On a tous les points à défendre. » A‑t‐il subi à Wimbledon l’at­tente de tout un peuple ? « Mais non ! Il s’agit juste de donner le meilleur de soi‐même. » Ce qui mène natu­rel­le­ment le numéro 3 mondial vers les sommets.

Rafael Nadal assaillit par la presse s’est fendu d’un tradi­tionnel résumé de son état physique. « Je n’ai eu que trois bles­sures en cinq ans. C’est peu », a‑t‐il déclaré, sans évoquer le fait de jouer avec la douleur. Mais le Majorquin est plus à l’aise quand il s’agit de parler avec sa raquette qu’avec son anglais.

Roger Federer aura mis tout le monde d’ac­cord en deux mots. Vainqueur de Roland Garros, de son 15ème à Wimbledon, et rede­venu numéro 1 mondial à la suite de ce doublé, le Suisse s’est vu ques­tionné sur sa moti­va­tion. Est‐elle toujours présente ? « Bien sûr ! », avec un ton dans la voix qui lais­sait tout le monde pantois.