Rafael Nadal s’est qualifié pour le troisième tour du tournoi de Montréal. Le Majorquin a profité de l’abandon de David Ferrer alors qu’il menait 4 jeux à 3, service à suivre. Sans réelle réponse sur son état physique, le numéro 2 mondial arrive à l’orée des quarts de finale avec encore quelques interrogations.
Finalement, il n’aura fallu que 36 minutes à Rafael Nadal pour se retrouver au troisième tour du Masters 1000 de Montréal. L’Espagnol a profité de l’abandon de son compatriote David Ferrer alors qu’il menait 4 jeux à 3 dans la première manche, break en poche. L’ancien finaliste du Masters a voulu se montrer rassurant quant à l’état de son genou douloureux qui l’a poussé à l’abandon. « Je ne peux pas jouer. Je préfère me reposer quelques jours et attendre la semaine prochaine et être présent à Cincinnati. Je veux prendre le temps de soigner mon genou », a assuré Ferrer.
Alors que son premier match depuis Roland Garros donnait à Nadal un test grandeur nature pour voir où il en était avec son tennis et avec son physique, le numéro 2 mondial prenait le côté positif de la situation. Mais le Majorquin n’imaginait pas que son adversaire allait se retirer. « Je ne m’attendais pas à cela », a‑t‐il avoué après le match. « C’est dur pour David. Je suis navré pour lui, et j’espère juste qu’il se remettra vite afin d’être prêt pour Cincinnati. » Le quadruple vainqueur de Roland Garros a ensuite disserté sur sa condition, lors de cette reprise en simple. « C’est bien d’avoir une victoire, et comme je l’ai dit avant, je suis là pour m’améliorer chaque jour, pour apprécier le jeu, apprécier chaque point. »
En manque de compétition, Nadal a pratiqué un tennis relativement moyen. Mais encore une fois, il s’efforçait de tirer les leçons positives de cette rentrée, comme il le fait après chaque moment délicat d’une saison, et de sa carrière. « Les premiers déplacements étaient difficiles », a‑t‐il analysé. « C’est difficile de bouger correctement et de se sentir confiant quand je touche la balle. Mais c’est normal. Je dois être content parce que mon jeu n’était pas terrible. Demain, j’ai une autre opportunité de continuer à m’améliorer. Chaque match, chaque jeu est important pour moi, afin de me sentir mieux. »
Pas complètement rassuré mais soulagé, l’ancien numéro 1 mondial rencontrera Philipp Petzschner, vainqueur de Sam Querrey et de Tommy Robredo, pour une place en quarts de finale. Un joueur en confiance, mais à la portée de Rafael Nadal. Une évidence qu’il ne dira pas, au nom de sa prudence naturelle et de ses interrogations actuelles.
Publié le jeudi 13 août 2009 à 09:11