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Federer dompte Murray

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Roger Federer vient de marquer des points en vue de l’US Open. Le Suisse s’est qualifié pour la finale du Masters 1000 de Cincinnati en battant Andy Murray, 6–2, 7–6(8).

Depuis près d’un an, Roger Federer n’avait plus battu Andy Murray, qui restait sur quatre succès de rang. Le Suisse n’avait même jamais battu son adver­saire du jour en dehors d’une finale. Cette anomalie a été réparée en 1h30, 6–2, 7–6(8), par le leader du tennis mondial lors de leur demi‐finale dans l’Ohio.

En effet, le numéro 1 mondial n’a jamais tremblé et a fait la course en tête durant tout le match, réali­sant le break rapi­de­ment dans la première manche, avant de la conclure sur le service de son adver­saire. L’Ecossais en a perdu ses nerfs, frap­pant du poing dans les cordes de sa raquette. La main en sang au début de la deuxième manche, Murray s’est accroché et a su gommer les erreurs qui polluaient son tennis pour faire jeu égal avec le Suisse, sans jamais vrai­ment réussir à l’inquiéter. Peut‐être un peu émoussé par son succès à Montréal, le numéro 2 mondial a quand même eu deux balles de set dans le jeu décisif. Le Suisse les a effa­cées sans trem­bler par la grâce d’un service gagnant et d’une attaque de coup droit suivie au filet qui a poussé le Britannique à la faute en passing‐shot de revers. Une vilaine double faute a conclu le match en faveur de Federer.

Celui‐ci a su jouer son tennis d’attaque, axé autour de son service, et ses 89% de réus­site derrière sa première balle. L’Helvète n’a dû sauver aucune balle de break, et a montré sa belle forme physique autant au niveau du tout petit jeu de jambes, notam­ment en déca­lage coup droit, qu’au niveau de sa présence au filet, où il a glané 15 points sur 22. « Le meilleur défen­seur derrière Rafael Nadal » a rappelé qu’il était égale­ment le meilleur atta­quant du circuit, n’hésitant pas à enchaîner au filet après ses services… et ses retours.

La constance de Federer a été cette fois au rendez‐vous, empê­chant Murray de s’engouffrer dans les brèches. De quoi être tran­quille avant d’attendre Rafael Nadal ou Novak Djokovic pour sa deuxième finale de l’année en Masters 1000.