Conscient du danger que représente Andy Murray, Roger Federer aborde sa demi‐finale du Masters 1000 de Cincinnati plus comme un défi à relever qu’un match où il va galérer, même si l’Écossais lui a fait mordre la poussière six fois sur huit. « C’est un fait, vous n’aimez pas rencontrer un joueur contre qui vous avez un mauvais ratio en face‐à‐face. Mais ce n’est pas comme s’il m’avait écrasé à chaque fois que l’on s’est rencontré. Pour cette raison, vous pouvez voir cela de la manière dont vous voulez : peut‐être que je pourrais être plus proche de lui, ou bien il aurait pu gagner encore plus facilement s’il n’avait pas manqué ses départs dans certains matchs. Mais nous avons toujours eu des matchs serrés, et des bonnes bagarres. C’est pourquoi je suis excité de jouer contre lui. Il n’a pas beaucoup de faiblesses dans son jeu. C’est ce qui le rend très difficilement manœuvrable sur toutes les surfaces. »
Publié le samedi 22 août 2009 à 16:16