Sorti du piège Ivo Karlovic, 7–6(9), 6–4, Paul‐Henri Mathieu est passé dans cette épreuve qu’il estime plus mentale que tennistique, au point de comprendre la démission de Jo‐Wilfried Tsonga contre Chris Gucionne. « Je comprends Jo. Moi non plus ça ne me fait pas marrer d’affronter de tels joueurs. Je n’y prends aucun plaisir. Mais il faut se blinder dans la tête pour éviter de se laisser envahir par la frustration. Quand on voit passer une première balle à quatre mètres, il faut admettre qu’il n’y a rien à faire et attendre la prochaine occasion, si elle se présente. Mais c’est vrai que c’est dur mentalement. »
Mais cette nuit, le combat qu’il mènera sera autant mental que tennistique et physique puisqu’il sera opposé à Rafael Nadal, qui l’a toujours battu en huit rencontres.
Publié le jeudi 20 août 2009 à 11:32