Petit focus sur les deux duels franco‐français du jour : Julien Benneteau‐Gaël Monfils ; Jo‐Wilfried Tsonga‐Gilles Simon.
Gaël Monfils mène 3–1 dans ses confrontations directes avec Julien Benneteau. La seule victoire de ce dernier remonte au premier tour d’Indian Wells 2007. Les deux joueurs se sont déjà rencontrés cette année, à Rotterdam, dans une situation similaire. Julien y avait réalisé une grosse performance en écrasant le numéro 5 mondial, Nikolaï Davydenko, en huitièmes, avant de tomber contre Gaël en quarts, 6–7 (4) 1–6. Ces deux matches, à Indian Wells et Rotterdam, sont les deux seuls qu’ils ont disputés sur dur. Aujourd’hui, certains facteurs sont à prendre en compte. Gaël Monfils, après un post‐US Open bien géré, montre des signes de fatigue inquiétant depuis Shanghaï. Il se dit lui‐même « épuisé », « sans jus », physiquement à la rue. Est‐ce un coup de bluff, un moyen d’éliminer la pression ? La question mérite d’être posée. Pour Julien Benneteau, le problème est tout autre. Sa victoire sur Roger pourrait le lancer résolument et sans pression dans un tableau éclairci. Mais à quel point l’aura‐t‐elle vampirisé ? Au vu de ses larmes de joie, de son bonheur incrédule, l’on peut se demander si Bennet’ n’aura pas, à l’heure d’affronter Monfils, grillé toutes ses ressources mentales. Rencontre indécise en perspective, avantage la Monf’ tout relatif.
Dans l’autre moitié de tableau, Jo‐Wilfried Tsonga part avec la faveur des pronostics face à Gilles Simon. La raison ? La blessure au genou que le Niçois a réveillée contre Ivan Ljubicic, il y a deux jours. Gillou a passé une IRM hier matin ; elle se « [serait] bien passée », mais l’on n’en sait pas plus. Contre Jo, s’il veut espérer tenir l’échange et le faire déjouer, il lui faudra être en pleine possession de ses moyens physiques. Rien n’est moins sûr… C’est d’autant plus dommage qu’il semblait se relever ces dernières semaines, après une saison en demi‐teinte (quarts à Valence et Shanghaï, demi à Lyon, victoire à Bangkok). Tsonga mène 2–1 dans leurs confrontations directes avec, notamment, deux victoires cette année, sur dur, à Miami et Montréal. Le Manceau n’est pas au mieux. Son ratio de 4 victoires pour 3 défaites depuis son titre à Tokyo l’illustre bien ; sa blessure au poignet, à Valence, la semaine dernière, également. Mais, après quelques jours de repos et un match tranquille contre Montanes, il semble avoir retrouvé toute sa motivation. « J’ai retrouvé l’envie », affirmait‐il hier. « Ces derniers temps, je n’étais pas heureux. Ici, je le suis ! » Tenant du titre, devant son public et condamné à l’exploit pour rallier les Masters, Tsonga n’a, de toute façon, pas le choix. Simon, blessé, Tson‐tson devrait passer. Simon, rétabli, et la partie pourrait être compliquée.
Quoiqu’il arrive,la France est assurée d’avoir deux représentants en quarts de finale de son Masters 1000. Une première depuis 17 ans et l’année 92 (Yannick Noah et Henri Leconte) !
Les fêtes approchent, pensez déjà à vos cadeaux !!! Packs exclusifs, T‑shirts, livre, casquettes… Découvrez la collection We Love Tennis.
Publié le jeudi 12 novembre 2009 à 14:25