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Tsonga rejoint Federer

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Jo Wilfried Tsonga se qualifie pour la finale, à Bercy. Le Français bat diffi­ci­le­ment John Isner en trois sets, 3–6, 7–6(1), 7–6(3) en sauvant trois balles de match. Face à Federer, en finale, Jo essaiera de conquérir un nouveau titre après celui de 2008.

Jo a eu chaud ! Mais c’est bien lui qui ira défier Federer en finale, à Bercy. Au bout d’un match intense, qui aura duré trois heures, le Français s’im­pose fina­le­ment en trois sets, 3–6, 7–6(1), 7–6(3). En 2009, c’est Tsonga qui rempor­tait la première manche avant de perdre les deux suivantes au tie break, face à Isner, à Washington. Cette année, le scénario s’est inversé pour le plus grand bonheur du public du palais des sports. Un public qui aura vibré, tremblé et qui se sera enflammé pour le Jo national. Car ce fut compliqué face au géant américain.

On sait Jo en diffi­culté face aux grands serveurs. On en a eu une nouvelle fois la preuve. Le double mètre Isner mène la danse dans le premier set. L’Américain n’est pas seule­ment impres­sion­nant au service (80% de réus­site en première balle dans le premier round), il est aussi très adroit au retour. De l’autre côté, Tsonga n’y est pas, tota­le­ment dominé. En panne de premières, le Français ne fait pas mieux au retour et laisse Isner mener les échanges. Amorties, volées, bonne couver­ture de terrain, l’Américain surprend par son jeu complet. Et ne concède aucune balle de break. Dans les deux autres manches, Tsonga, plus offensif et plus solide retrouve un meilleur niveau de jeu et ne perd plus son enga­ge­ment. Si le Manceau ne prend pas, non plus, celui de son adver­saire, il le gêne et obtient des balles de break. Dès lors, la confiance revient. Et un vrai combat s’en­gage menant les deux hommes au tie break. Un combat qui nous gratifie de quelques points venus d’ailleurs. Notamment ce passing de revers, à une main, réalisé en bout de course de la part de Jo. Nous sommes, alors, dans la troi­sième manche. La plus indé­cise. Alors que Tsonga avait l’air de prendre le dessus, il doit s’employer pour sauver trois balles de match, sur son service, à 6–5 contre lui. Au courage et avec l’appui du public, Jo s’en sort. Isner, lui, ne s’en remettra pas, craquant une nouvelle fois dans le jeu décisif.

Tsonga peut sauter de joie. Le match a été intense et la récom­pense est d’au­tant plus belle. Pour la deuxième fois de sa carrière, Jo se hisse en finale à Bercy. Dernier obstacle à fran­chir, et non des moindres, le maître Federer. La finale espérée et attendue depuis le forfait de Djokovic. Mais, là encore, ça risque d’être compliqué.

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