Andy Murray : « Pour être honnête, Juan a vraiment élevé son niveau de jeu d’un cran à l’entame du deuxième set. Dans le premier, il commettait pas mal d’erreurs. Mais les conditions ont beaucoup changé en cours de match. Au début, la terre était très lourde, encore humide. A la fin, elle avait totalement séché, et du coup était beaucoup plus glissante, plus rapide. Ceci explique peut‐être, en partie, pourquoi le jeu pratiqué en début et en fin de rencontre n’était pas le même. Lorsque le terrain a séché, Juan a été en mesure de dominer la plupart des points.
Attention, je ne dis pas que ce ne sont les conditions qui sont responsables de ma défaite. Je dis simplement qu’elles étaient radicalement différentes. Ces 5 ou 6 derniers jours, nous nous sommes entraînés avec une météo mauvaise, du coup les courts étaient très lents. Sur la fin de la rencontre aujourd’hui, le terrain avait sêché, était beaucoup plus rapide. C’est peut‐être là que j’ai fait quelques erreurs. Mais très honnêtement, je ne me soucie pas de savoir si la terre est lente ou rapide. Je dis juste que l’état du court a beaucoup évolué au fil de la partie.
Aujourd’hui, ce n’était pas mon meilleur match de l’année, mais je n’étais vraiment pas loin de l’emporter. Cela se joue sur quelques points par‐ci par‐là à la fin. J’aurais pu lâcher plus tôt dans le deuxième set, ce qui lui aurait sûrement donné plus de confiance. Après, je pense peut‐être avoir frappé mes balles moins proprement que je n’avais pu le faire à Monte Carlo. Mais une fois encore, les conditions ne sont pas les mêmes. Lors des précédents tournois cette saison, j’ai trouvé des moyens de m’en sortir même quand je ne jouais pas mon meilleur tennis lors des premiers tours. Sur terre, c’est une chose que je dois essayer de travailler peut‐être encore davantage.
Forcément, j’aurais aimé continuer sur ma lancée. Je viens de vivre huit mois supers. Cela faisait un bon moment que je n’avais plus perdu au premier tour, mais je savais que cela pouvait m’arriver à nouveau de temps en temps. Je dois avancer et me dire que, sur terre, j’ai largement mieux joué cette année que l’an passé. Et, bien sûr, travailler dur pour Madrid.’
En direct de Rome
Publié le mercredi 29 avril 2009 à 18:15