Roger Federer, après sa victoire sur Radek Stepanek (6÷4 ; 6⁄1) en huitièmes de finale : « L’an passé, son service fonctionnait très bien contre moi, je n’arrivais pas à le lire. Cette année, les choses sont très différentes. Je n’ai pas rencontré de problème à ce niveau‐là. Je contrôlais la situation depuis la ligne de fond, et lui n’a pas eu les opportunités qu’il avait eues l’an dernier. JJ’ai trouvé mon rythme, même si Radek, c’est vrai, aime casser le rythme que son adversaire installe. Je pense avoir très bien joué quand il le fallait, et je suis vraiment satisfait de cette performance. »
As‐tu cherché Francesco Totti dans les tribunes ?
« Non. Je ne l’ai pas vu. Il m’a manqué (sourire). Il faudra que je regarde la vidéo du match pour vérifier qu’il était bien dans la tribune (rires). En tout cas, même si je ne l’ai pas aperçu, je suis heureux d’apprendre qu’il est venu et a assisté au match. »
Beaucoup de choses se disent sur toi, ta carrière, ta forme du moment… Prêtes‐tu attention à tout cela ? Lis‐tu la presse ?
« Tout dépend du moment. Quand je gagne, oui. Quand je perds… Non ! Il est arrivé trop souvent que je lise des drôles de choses quand je perdais. Soit‐disant les journalistes savaient pourquoi j’avais perdu, or tout ce qu’ils disaient était totalement faux ! Donc je me suis détaché de tout ça. Beaucoup de mes amis sont là : « ça va aller Roger. Ne t’inquiète pas… ». A ce moment‐là, j’ai envie de dire « Mais quel est le problème ?? Il n’y a pas de problème ! » Si même mes amis commencent à croire ce qui est écrit dans les journaux… Je sais que je dois faire avec, que la presse n’est pas toujours tendre avec moi. Ces cinq, six dernières années, j’ai tellement dominé qu’il était difficile d’écrire des choses négatives à mon sujet. D’un coup, les gens pensent qu’en ne faisant « que » demi‐finale ou finale, les choses vont vraiment se compliquer pour toi… Ce n’est pas le cas. Il y a des raisons à tout. Aux victoires commes aux défaites. En tant que joueur, tu connais les règles du jeu. Tu sais comment ça se passe. Je suis confiant, je sais ce qui va et ce qui ne va pas. Il est important que je travaille dur afin de retrouver mon meilleur tennis. Je sais que j’en suis tout près. »
En direct de Rome
Publié le jeudi 30 avril 2009 à 20:38