Toujours aussi lucide après ses rencontres, Gilles décortique son match d’aujourd’hui sans se ménager, pour lui il n’était pas si loin, logique donc qu’il émette quelques regrets.
» Cela a été dur car je m’en veux un peu, je sentais que je pouvais avoir les armes pour passer mais dans les moments importants c’est toujours lui qui a su faire la différence. J’ai réussi à me procurer de belles occasions mais j’en ai transformées très très peu. 1H33 pour un 6–4 6–2 cela montre qu’il y a eu match et qu’il y eu combat. Il est très difficile à déborder, à manoeuvrer, il faut pas chercher à le déborder sur chaque frappe, il faut choisir une balle et vraiment aller à fond sur celle‐la, un peu comme contre Nadal, il faut choisir son attaque. C’est ce que j’ai mal fait dans le premier set. Surtout au tout début où j’ai imprimé une grosse cadence, un combat physique mais dans un rythme trop régulier pour le surprendre et c’est là où il joue son meilleur tennis, son tennis de contre. Au deuxième set, j’ai pas été aidé par ma première balle… Au final, je n’ai pas su retourner le match quand j’en ai eu l’occasion. »
Publié le mercredi 12 novembre 2008 à 16:42