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Sharapova : « Je voulais être gymnaste aux JO »

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Le site internet thetennisspace.com a fait paraître aujourd’hui une inter­view exclu­sive de la Russe Maria Sharapova. Récemment intro­nisée numéro 1 mondiale après son sacre à Roland Garros, Sharapova est depuis retombée à la 3ème place du clas­se­ment ATP, après sa contre‐performance à Wimbledon (sortie en quarts de finale par Sabine Lisicki). La jolie Russe s’est exprimée sur ses rêves de Jeux Olympiques, avouant qu’elle regar­dait les olym­piades à la télé­vi­sion et rêvait de devenir une figure de la gymnas­tique ryth­mique.

Le fait que vous n’ayez jamais disputé les JO jusqu’à présent rend‐il cet évène­ment encore plus spécial ?

« Absolument. C’était vrai­ment dur de manquer les derniers JO pour cause de bles­sure. Je sais à quel point les JO sont impor­tants dans la culture russe, les Russes sont tous ensemble et suivent le rendez‐vous, en parlent pendant deux semaines J’ai grandi dans cette culture, et je l’ai admiré, et main­te­nant je veux faire partie de tout cela. »

Une médaille d’or à Londres aurait‐elle la même valeur que celle d’un Grand Chelem ?
“Vous le savez vous ? C’est diffi­cile à dire. Ca serait juste une expé­rience diffé­rente. Vous savez, nous jouons pour notre pays tous les jours, mais le tennis reste un sport indi­vi­duel. Les Jeux Olympiques, c’est plus un effort d’équipe, cela n’est pas juste du tennis, mais tous les sports et athlètes qui sont en compé­ti­tion. Mais ça sera un senti­ment différent.”

Quel est votre premier souvenir de l’époque à laquelle vous regar­diez les JO ?
“Le hockey, c’était super. Mais j’ai toujours aimé la gymnas­tique, la gymnas­tique ryth­mique en parti­cu­lier, c’est telle­ment beau. J’ai toujours voulu être une figure de la gymnas­tique ryth­mique. Je n’en ai jamais rencontré, mais c’est quelque chose que j’en­vi­sage de faire pendant les JO. »

Ca ne sera pas trop étrange de venir rejouer à Wimbledon pour la deuxième fois de l’été ?

“Ca sera très très bizarre. J’espère que ça sera un tournoi très diffé­rent. Wimbledon est un tournoi très spécial en soit, et les JO sont aussi un évène­ment unique en leur genre. Le fait que ça se déroule à Wimbledon, c’est une incroyable oppor­tu­nité pour chacune d’entre nous. Et je pense que c’est bien pour les joueurs et joueuses, étant donné que nous sommes venus ici il y a quelques jours. Donc ça ne sera pas quelque chose de nouveau et nous serons habi­tués à l’en­vi­ron­ne­ment. En plus, nous allons rester sur le gazon donc il n’y aura pas de chan­ge­ment de surface sur laquelle il faudra s’adapter. Ca sera surtout étrange de voir des gens habillés en couleurs sur le gazon, et de voir tous les logos de partout alors que c’est dépourvu de marque norma­le­ment. J’ai déjà choisi ma tenue. Elle est basée sur les couleurs de mon pays. »

Votre prépa­ra­tion a‑t‐elle été diffé­rente cet été en raison des JO ?
“Un peu. Après Wimbledon, tu joues norma­le­ment trois ou quatre tour­nois sur des surfaces dures avant les JO, mais ça n’est pas le cas cette année. Avant que la saison ne commence, je me suis assise avec mon équipe et j’ai compris que ça allait être l’une des prépa­ra­tions les plus char­gées de ma carrière et la chose la plus impor­tante est d’être sûre d’être en parfaite forme physique pour chacun de ces évène­ments. Vous avez une sorte de calen­drier, mais si vous sentez que vous ne serez pas à la hauteur, il faut changer des choses. Il faut faire ce qu’il y a de mieux pour être prêt. » 

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