A la suite de sa victoire en finale de Stanford sur Venus Williams, Marion Bartoli est revenue sur son parcours singulier dans la sphère tennistique. Pour jouer, la Française devait quasiment tout faire elle‐même avec son père. « Il faisait zéro degré et nous devions enlever la neige pour nous entraîner. Beaucoup gens disaient que je n’arriverais jamais le haut au niveau si mon père continuait à m’entraîner. » Beaucoup de personnes ne croyaient pas au duo, jusqu’au moment où Richard Williams a amené ses filles sur le circuit WTA. « C’était au moment où Venus est arrivée, accompagnée de son père. Elle est devenue numéro 1. Ca m’a aidé à développer ma force mentale. »
Son père, Walter Bartoli, va parfois jusqu’à blesser l’orgueil de sa fille pour la rendre encore meilleure. « Il m’a annoncé au début de la semaine que je n’avais aucune chance d’atteindre la finale. Aujourd’hui, il m’avait dit que l’unique but était d’éviter de perdre 6–0, 6–1. »
Publié le lundi 3 août 2009 à 15:18