A un mois de l’ouverture de Roland‐Garros, Marion Bartoli a entamé sa préparation pour le Grand Chelem parisien avec une victoire à Stuttgart. Elle sort la Tchèque Iveta Benesova en 1h19 sur le score de 6–3 6–2
« Je veux faire mieux qu’en 2011. » Alors que l’on attaque les grosses échéances sur terre, ces propos de Marion Bartoli prennent tout leur sens et cachent une immense ambition. Après sa tournée nord‐américaine sur dur bien réussie, avec un quart à Indian Wells et une demie à Miami, Marion Bartoli a dû négocier une transition rapide avec l’ocre. Sans résultat, puisqu’elle a perdu au troisième tour à Charleston, contre Polona Hercog, en début de mois. Bartoli avait préféré s’accorder trois semaines de repos, durant lesquelles elle a pu s’entraîner et s’adapter à la surface. Marion faisait aujourd’hui son retour à la compétition. Si tout n’est pas parfait, la Française n’a pas connu de frayeurs pour écarter Iveta Benesova, 44ème mondiale.
Un premier set facilement remporté par Marion, qui a réussi à breaker la Tchèque à deux reprises. Une première fois pour mener 3–2 et une deuxième pour conclure la manche, 6–3. La Française, plus que solide sur sa mise en jeu, ne laisse aucune chance à son adversaire. 89% de points remportés sur son service dans le premier set. Le deuxième débute mal, puisqu’elle se fait breaker d’entrée et se retrouve menée 2–0. Mais, à l’expérience, la Ponote revient dans la partie, égalise à 2–2 et déroule ensuite pour s’imposer 6–2. En 1h19 de jeu, elle l’emporte 6–3 6–2. Un match dominé par la Française, qui n’a concédé que deux balles de breaks au cours de la rencontre.
Bartoli remporte 70 points dans le match pour seulement 47 à son adversaire. Très offensive et trouvant de bonnes zones en retour et à l’échange, elle domine par sa vitesse de jeu. Auteur de 31 coups gagnants pour 17 fautes directes, Marion s’octroie un deuxième tour face à Mona Barthel ou Ana Ivanovic. Avant un éventuel duel en quarts de finale contre Victoria Azarenka.
Si son déplacement sur terre n’est pas aussi au point que sur surface rapide, la Tricolore peut néanmoins espérer de belles choses à venir. En 2011, on s’en rappelle tous, elle avait atteint les demi‐finales à Roland Garros… Marion devrait jouer les tournois de Madrid, Rome, puis Bruxelles. L’année dernière, elle avait fait finale à Strasbourg… La Française n’a pas le choix : il lui faut s’adapter, et vite, pour être à l’aise sur la surface, limiter la casse au niveau du classement et, pourquoi pas, voir plus haut.
Alors, Stuttgart, trampoline pour un avenir radieux ?
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Publié le mardi 24 avril 2012 à 18:00