Interrogée par Reuters à Madrid après sa lourde défaite face à Anabel Medina Garrigues, Marion Bartoli a d’abord parlé de ses déboires avec la terre battue. « On ne va pas lui enlever qu’elle a fait un bon match mais la surface ne m’avantage pas », a déclaré Marion Bartoli. « Il faut que je l’accepte. Sur dur ou sur gazon, je trouve beaucoup mieux mes points de repères », a‑t‐elle dit. « Il faut que j’aie simplement l’humilité de retourner sur les terrains d’entraînement. Je ne sais pas vraiment ce qui se passe parce que, plus jeune, j’avais fait des résultats sur terre battue. » Mais l’échéance Roland Garros ne l’empêche pas pour autant de dormir. « Je n’ai pas peur de Roland‐Garros, c’est une motivation pour m’entraîner le mieux possible. J’ai à coeur de bien jouer devant mon public. La semaine prochaine, je m’alignerai à Varsovie plutôt que Strasbourg », a‑t‐elle précisé, invoquant le mauvais temps fréquent en Alsace et une terre battue plus lourde qu’en Pologne, où la surface serait plus rapide. Enfin, la n°1 française a tenu à mettre les choses au clair concernant la polémique entre elle et l’équipe de France de Fed Cup. « Je ne lis pas la presse mais j’ai cru entendre que je m’étais soi‐disant moquée d’elles en disant qu’elles avaient une mauvaise équipe. Je ne permettrai jamais de dévaloriser mes compatriotes. J’ai simplement dit qu’elles n’avaient pas besoin de ma présence pour gagner en Allemagne » a déclaré Marion Bartoli, qui a dit qu’elle féliciterait les joueuses quand elle les verrait.
Publié le mercredi 12 mai 2010 à 11:50