Jouer à Madrid
Les conditions ne sont pas évidentes. J’avais tendu davantage ma raquette (27 kg, au lieu des 25 habituels). Aujourd’hui, j’étais très concentré sur mes schémas de jeu. Je ne voulais pas prendre trop de risques. Certains endroits du court sont mous. A d’autres, il n’y a quasiment pas de terre… Les rebonds sont très hauts, du fait de l’altitude. Je suis content d’avoir fait un match solide… et court. J’ai engrangé de la confiance, sans être fatigué.
Adaptation
Le passage du dur à la terre est toujours délicat. J’ai systématiquement envie de créer du jeu, parfois je monte trop tôt etc… Mais la confiance vient progressivement et l’on se règle peut à peu.
La niaque a fait la différence
C’est sa démarche d’être un peu mou, même lorsqu’il gagne. Il ne faut pas rentrer dans son jeu. Personnellement, j’avais vraiment envie de gagner, et le résultat m’a donné raison.
Sur une bonne dynamique après la demi‐finale à Munich
A Munich, c’était la première fois de la saison que je mettais en place mon jeu sur terre battue. Et c’est important de gagner face à de bons joueurs. Cette confiance m’a permis de m’adapter plus facilement ici. Quand je suis bien réglé au service et en coup droit, tout devient tout de suite plus facile. Je suis plus libéré en retour, tente des choses, met la pression à mon adversaire sur son service et cherche le break.
Tête de série à Roland ?
C’est un beau challenge. Aujourd’hui, je suis 40ème… Donc je n’en suis pas loin. Disons que ce serait la petite cerise si j’arrivais cette année à Roland en tant que tête de série ! (sourire) Je suis content de la façon dont j’ai joué, ainsi que de mon attitude depuis le début de la saison. A Roland‐Garros, l’envie, je l’aurai !
Prochain adversaire : Stanislas Wawrinka
Ce sera un bon test. Je suis content de jouer contre lui. Ici, je me sens bien, j’ai de bons repères. Ce qui est certain, c’est que je vais rentrer pour gagner. Il faudra voir où je le gène. Ne pas se poser de questions. Garder une filière courte et venir au filet, puisque là où il est le plus dangereux, c’est quand les échangent durent et qu’il peut s’appuyer sur son revers. Je sais qu’il faudra que je sorte un très grand match pour le battre.
La Caja Magica…
Il y a du béton partout. Je n’aime pas du tout. Les courts ne sont pas bien. Pour être sincère… Il n’y a pas grand‐chose de bien ! Et en plus, ils veulent concurrencer Roland……
En direct de Madrid
Publié le mercredi 13 mai 2009 à 00:47