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Boutter : « Il y en a pour tous les goûts et tous les âge »

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Le Moselle Open débu­tera lundi 21 septembre pour le tableau final. Une édition qui aura le privi­lège d’ac­cueillir un double vain­queur de Grand Chelem, Stan Wawrinka. Le direc­teur du tournoi, Julien Boutter, s’est confié à welovetennis.fr sur l’or­ga­ni­sa­tion de l’évé­ne­ment et ses petits secrets. Entretien.

On sent que le tournoi innove au niveau de la commu­ni­ca­tion avec la balle géante sur l’affiche, toutes les balles sur le mobilier…

« On essaie, on est une équipe jeune. Le sport est un loisir, quelque chose d’agréable, mais qu’il faut aussi prendre au sérieux, ce que l’on est dans notre mode de fonc­tion­ne­ment. Mais on est là pour divertir et se faire plaisir comme on l’a fait avec une mascotte « Chantal la balle ». On a fait un teaser, on a fait des lunettes « I love Moselle Open » où on prenait des photos avec les joueurs. Ça change par rapport à une commu­ni­ca­tion basique. »

Depuis que vous êtes direc­teur, quelles ont été les évolu­tions les plus marquantes ?

« Je pense que la prin­ci­pale évolu­tion est le fait que l’on soit devenu proprié­taire de l’événement. On a pu mettre en place les équipes que l’on souhai­tait. On a donc porté plus d’attention à la commu­ni­ca­tion en créant ce poste, qui n’existait pas aupa­ra­vant. Au lieu de sous‐traiter et de dire « faites au mieux », on a une personne présente au quoti­dien, qui appar­tient à l’équipe et qui est atta­chée à l’épreuve. L’évolution se fait égale­ment au contact des personnes. L’empreinte de Patrice Dominguez est toujours présente, comme Gilles Moretton ou Corinne Vanier lorsque c’était Lagardère. On se construit grâce aux personnes que l’on rencontre. On n’essaie de ne pas repro­duire les mêmes erreurs afin d’évoluer chaque année. »

Sur un plan personnel, vous avez un héri­tage tennis­tique fort, ça vous aide à mieux cerner les attentes des joueurs ?

« En tant que consul­tant, direc­teur de tournoi, je me balade beau­coup tout au long de l’année. Par exemple, cette saison j’ai pu passer cinq jours à Rome. Ils ont su réaliser une véri­table méta­mor­phose à l’événement qui était en train de mourir il y a cinq ou six ans. Aujourd’hui, c’est juste inima­gi­nable ! Ça permet de voir ce que les autres font de bien, c’est inté­res­sant. Je suis très présent au sein des réunions de l’ATP où on échange beau­coup avec les autres direc­teurs de tournois. »

Sur le plan sportif, le plateau sera très riche cette saison…

« Dans l’esprit, il y en a pour tous les goûts et tous les âges ! On a des joueurs qui ont brillé et possèdent du charisme, des joueurs qui ont animé la saison comme un Zverev. Depuis Gasquet et Nadal, on n’avait plus vu un jeune arriver si tôt sur le circuit ! On a la chance d’avoir Stan Wawrinka qui a boule­versé le Big Four avec ses deux titres du Grand Chelem. C’est un mec et un jeu que j’adore ! Il a un revers à une main, le mec est offensif, costaud, frappe fort, je me retrouve dans son jeu. Jo est une valeur sûre. On est très content que Gilles Simon soit présent, lui qui est revenu dans le Top 10 cette semaine (dixième). On a des joueurs qui nous sont fidèles depuis le début, comme un Nicolas Mahut, présent dès la première édition en 2003. Il fera égale­ment le double avec Pierre‐Hugues Herbert avec qui, il a remporté le double à l’US Open ! Fernando Verdasco sera là égale­ment, bref un tableau homogène. »

Quel est le secret fina­le­ment pour avoir un tel tableau ?

« Il y a une ques­tion de place dans le calen­drier, de rela­tion avec les joueurs, on les soigne bien, on s’y prend tôt pour les contacter… Ça prend du temps. Pour résoudre le problème avec Stan de l’an passé, on a discuté avec lui et son agent. Entre personnes intel­li­gentes, on s’en sort toujours. On fait un bel événe­ment. L’organisation est très fami­liale. On se connaît tous depuis plus de vingt ans… C’est très affectif. »

Cette saison, Eurosport diffu­sera le tournoi et ce sera une belle expo­si­tion télé ?

« On est très content ! Ils ont montré beau­coup d’intérêt. On aura plus de 40 heures de diffu­sion sur la semaine et ils mettront une équipe sur place, avec des JRI… »

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