AccueilMoselle OpenGoffin : "Ça ne peut être que mieux"

Goffin : « Ça ne peut être que mieux »

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Après la perte du premier set, David Goffin est monté en régime pour dominer Nicolas Almagro lors de son entrée en lice au Moselle Open (3−6, 6–3, 6–3). Le Belge s’at­ten­dait à souf­frir pour ses débuts et espère désor­mais pour­suivre son chemin.

David, satis­fait de cette qualification ?

Ce n’était pas facile, surtout au début du match où il fallait que je m’habitue aux condi­tions ultra rapides qui chan­geaient de la terre battue lente de la demi‐finale de Coupe Davis (à Bruxelles face à l’Australie). Il fallait se remettre dedans. Heureusement, j’ai très bien servi. Même si je suis breaké au premier set, j’ai continué à être perfor­mant. Il était agressif, mais peu à peu, j’ai commencé à mieux lire son jeu, à le contrer. Ma qualité de balle était meilleure, il ratait de plus en plus. J’ai eu quelques occa­sions et cela a tourné en ma faveur.

Pierre‐Hugues Herbert et Nicolas Mahut notam­ment ont expliqué à quel point ils étaient « vidés » après cette demi‐finale de Coupe Davis, est‐ce égale­ment ton cas ?

C’est clair. Vous ne vous rendez pas compte à quel point on perd une énergie folle et de l’influx dans un tel week‐end de Coupe Davis. J’ai joué deux matchs très durs menta­le­ment et physi­que­ment. Il y avait beau­coup d’émotion. J’avais tout donné, mais cela me tenait à cœur de revenir à Metz car j’ai déjà joué du bon tennis ici. J’ai souvent eu de bonnes sensa­tions. Même si je savais que ce serait dur en début de tournoi, je devais m’accrocher. Maintenant, ça ne peut être que mieux.

Physiquement, comment te sens‐tu ?

Le corps a tenu au chan­ge­ment de surface, que ce soient ma cheville et mon genou, ce qui est très positif. Je n’ai plus d’appréhension. C’est derrière moi.

Comment vois‐tu le match face à Benoit Paire en quarts de finale ?

Benoit est impré­vi­sible mais c’est un joueur ultra talen­tueux. Le match sera compliqué car Benoit est en forme, il a l’air bien physi­que­ment. Il ne faut pas lui donner de balles faciles car il est capable de créer, d’utiliser son revers et il devient très compliqué à contrer. Il faut jouer avec une bonne cadence, tout en étant agressif pour l’empêcher de créer du jeu. Maintenant, moi aussi j’arrive ici avec de la confiance et beau­coup de sérénité.

On est dans le sprint final, alors penses‐tu encore au Masters ?

C’est dans un coin de ma tête car je suis dans la course, mais je n’y pense pas. Je prends ça comme un bonus. J’ai un gros programme avec la finale de Coupe Davis qui termi­nera la saison et qui est déjà la cerise sur le gâteau. Si je suis au Masters, ce serait génial. Pour l’instant, je n’y pense pas. Dans un premier temps, je vais essayer de bien retrouver mon niveau de jeu sur dur et prendre du plaisir en cette fin de saison.

De votre envoyé spécial à Metz