AccueilMoselle OpenJulien Boutter raconte « son » Moselle Open…

Julien Boutter raconte « son » Moselle Open…

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Crédit photo : Arnaud Briand

Julien Boutter est un direc­teur de tournoi heureux. Après l’édition 2015 qui a vu le succès de Jo‐Wilfried Tsonga, le Mosellan nous raconte son tournoi, jour par jour, ses histoires, ses anec­dotes…

Lundi…

« C’est toujours la journée la plus diffi­cile pour un direc­teur de tournoi. On est au lende­main d’un week‐end de Coupe Davis. Les joueurs, s’ils jouent la Coupe Davis, ont la possi­bi­lité de demander à jouer plus tard. Les joueurs qui viennent d’un autre conti­nent, qui jouent le simple et le double, peuvent faire la même demande. C’est très compliqué. Le lundi est toujours un casse‐tête de plan­ning. Gilles Muller, qui est un local (Luxembourgeois) a fina­le­ment ouvert le tournoi en night session. »

Mardi…

« C’est vrai­ment le lance­ment. On avait mis une belle affiche, un choc de géné­ra­tion entre Verdasco et Zverev. C’était le premier moment fort. »

Mercredi…

« Il y a eu trois faits marquants mercredi. Jo (Tsonga) est entré en lice contre Mischa Zverev, qui a souvent bien joué ici (finale en 2010). C’est égale­ment la journée des enfants, notre plus grosse journée de la semaine car on a accueilli 8000 personnes dont 3500 enfants. Mercredi a aussi été marqué par l’arrivée de Stan ! La journée a été très positive. »

Jeudi…

« Stan et Gilles ont débuté le tournoi. Quand Stan est rentré sur le court, je n’étais plus stressé. Evidemment, ce n’était pas le niveau de jeu de la finale de Roland‐Garros. Mais pour arriver à un tel niveau, il avait gagné six matches aupa­ra­vant. Il bat un Dustin Brown, qui est complè­te­ment atypique et qui adore ce genre d’ambiance ! Il est créa­teur, aucun complexe et il a produit un match excep­tionnel. Stan a fait le maximum pour gagner. S’il voulait « balancer », il peut très faci­le­ment le faire sans qu’il y ait de débat. »

Vendredi…

« C’est la journée « VIP ». On orga­nise une soirée qui termine souvent très tard (rires) ! Le retrait de Stan a été marquant. J’avais vu sa cheville la veille au soir, je savais qu’il se l’était tordue au début de son match. Dans le contexte ça fait parler, mais pour moi il n’y a pas de sujet. Ce n’était pas possible qu’il joue. Il faut être raison­nable et comprendre le joueur. »

Samedi…

« Il y a une anec­dote… On s’est fait voler une caméra ! J’étais dehors au moment où le mec sort. J’entends du bruit, et je le vois en train d’essayer de mettre la caméra dans un sac. Je commence à lui courir après et comme il n’arrive pas à s’en sortir avec le sac, j’ai pu appeler la sécu­rité qui a ensuite récu­péré la caméra. Et puis, les deux demies nous offrent une des finales idéales entre Gilles et Jo. »

Dimanche…

« Les dimanches de finale sont assez denses. On essaie de réunir tous les groupes qui travaillent sur l’événement, les ramas­seurs, les arbitres, les chauf­feurs, la sécu­rité, la presse… On fait des pots pour passer un moment ensemble. Et ensuite, c’est la journée proto­co­laire par excel­lence. Il faut donc tout bien caler sur le terrain, que ce soit l’entrée sur le court, la remise des prix… »

De votre envoyé spécial à Metz

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