Battu en demi‐finales du Moselle Open par Andreas Seppi (3–6 6–1 6–4), Gaël Monfils revient sur sa défaite et dresse le bilan de son tournoi. Interview.
En quoi était‐ce un match difficile ?
C’était difficile parce que j’étais courbaturé, parce que j’étais plus lourd qu’hier. J’avais des douleurs, je ressentais les effets de la fatigue. Physiquement, c’était bien plus dur qu’hier. Dès la fin de mon quart de finale hier, j’ai senti que ça allait être vraiment compliqué sur le plan physique pour ma demie.
Vous étiez pourtant bien parti…
Oui. Mais au fond j’espérais qu’il baisse un peu de niveau dès la fin du premier set. Parce qu’à ce moment là, je sentais que ça devenait vraiment dur physiquement. Mais voilà il n’a pas baissé. J’avais de grosses courbatures au dos et je n’arrivais pas à lâcher mes grosses premières. J’ai eu beau me faire violence au début du troisième set, c’est devenu encore plus dur. J’ai donné le max mais j’ai eu moins de réussite qu’hier sur la fin.
Quelle est le bilan que vous dressez de ce tournoi ?
Un bilan mitigé. Ce qui est bien c’est que j’en sors sans blessure majeure. Le reste est très moyen.
Qu’est‐ce que vous entendez par « le reste » ?
C’était un match à ma portée aujourd’hui et je le perds. Je ne suis pas satisfait. Quant au niveau de jeu, même si c’était de mieux en mieux au fil des matches, ce n’est pas encore du grand tennis. Je voulais faire au moins finale, je perds en demie, je ne suis donc pas satisfait. Mais ce tournoi sert à me dire que je suis revenu sur le circuit. Je refais à nouveau tous les efforts pour être au top. La semaine prochaine, j’apprendrai de nouvelles choses encore. Mais il me faudra encore quelques tournois avant de bien rejouer. Peut‐être que là, vous pensez que ça va, mais ça me demande énormément d’énergie physique et mentale de faire tout ça. Il va me falloir pas mal de semaine pour revenir bien. Là je suis en demie mais ça ne sera pas comme ça toutes les semaines. Si je fais demi‐finale de chaque tournoi jusqu’à la fin de l’année je suis content ! Mais je suis lucide. Là, c’était le premier tournoi. Là où ça va être dur c’est de refaire ça sur la durée.
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Publié le samedi 22 septembre 2012 à 16:40