AccueilMoselle OpenSimon : "Il y avait deux Gilles sur le court"

Simon : « Il y avait deux Gilles sur le court »

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En confé­rence de presse, Gilles Simon a pris le temps de revenir sur son deuxième tour diffi­cile contre Igor Sijsling.

Gilles, on vous a senti un peu énervé sur le court aujourd’hui ?
« Oui, un peu, la tour­nure du match m’a frustré. J’ai eu beau­coup d’oc­cases dans le deuxième set et j’ai trouvé ça dur de perdre cette manche. Après j’ai réussi à faire la diffé­rence dans le troi­sième, ça a été dur de main­tenir mon avan­tage car il semblait imper­tur­bable, mais mes efforts ont payé. J’avais un peu de mal à avoir des jeux de service faciles unique­ment sur les jeux impor­tants, mais j’ai eu globa­le­ment la main sur le match ».

Tu sors d’un week‐end de Coupe Davis, tu as disputé un match et surtout c’était beau­coup de charge émotion­nelle. Contre Brown qui a un jeu plus direct tu avais l’air en forme physi­que­ment, mais est‐ce que Sijsling, qui a un jeu plus vicieux avec beau­coup de slices, ne t’a pas un peu rappelé ce week‐end fatiguant ?
« En fait, j’ai eu du mal à le cerner, pas seule­ment les slices, relancer son service était compliqué, et puis il avait une atti­tude étrange, assez inex­pressif, que ce soit sur un coup gagnant ou une faute, son atti­tude ne chan­geait pas. Il se cherche un peu je pense mais peut être dangereux ».

Que penses‐tu de ton prochain adver­saire Xavier Malisse ?
« Malisse est très doué, c’est une valeur sûre du circuit, avec un jeu plus maîtrisé que Sijsling. Il connaît mon jeu, je connais le sien, ce sera un match serré je pense ».

Dans les moments chauds, le public t’a beau­coup aidé. Tu n’es pas un joueur qui se nourrit du public autant que Gaël peut le faire, mais en quoi ça a été un plus pour toi ?
« Dans les moments impor­tants, j’ai senti que le public était là pour moi. Je le montre moins que d’autres, mais ça aide, c’est diffi­cile de mesurer à quel point, mais c’est clai­re­ment un avantage ».

Est‐ce que tu as le senti­ment de revenir à ton meilleur niveau ?

« Je réflé­chis encore trop sur le terrain, mais je sers bien, je frappe bien, c’est juste que ça se grippe encore par moments. En fait, on voit deux Gilles pendant ce match ».

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