La finale du Moselle Open constitue finalement l’affiche idéale entre les deux Frenchies, Jo‐Wilfried Tsonga et Gilles Simon. Expéditif et impressionnant en demi‐finale contre Philipp Kohlschreiber, Jo s’attend un « gros match » contre son compatriote.
Crédit photo : Arnaud Briand
Jo, vous avez dominé votre rencontre du début à la fin. C’est une grosse satisfaction ?
« Je suis content d’être en finale après ces mois de disette (sa dernière finale remonte à son titre à Toronto en 2014, ndlr). C’est une bonne chose pour moi et j’espère faire une bonne finale. Aujourd’hui (lire ce samedi), j’ai surtout très bien servi ce qui m’a permis d’avoir la main sur le match. Je lui ai mis la pression en ne lui laissant aucune opportunité sur mes jeux de service. Je n’ai pas passé beaucoup de temps sur le terrain et ça fait du bien de gagner des matches que l’on contrôle de A à Z. »
Quelle saveur a cette finale ?
« C’est un tournoi que j’apprécie énormément. Depuis ma dernière finale (Toronto 2014), je suis allé de galères en galères. On ne peut pas vraiment dire que mon année 2015 a été sereine. J’ai toujours du m’adapter avec des petits soucis, d’où mon plaisir d’être en finale et de pouvoir remporter un trophée. »
Cette finale sera le remake de celle de 2013 (remportée par Simon), comment l’appréhendez-vous ?
« Ce sera un gros match ! Gilles est un joueur avec un niveau très régulier. Il est toujours présent dans les matches qui comptent. Je vais jouer mon tennis et m’appuyer sur ce que je sais faire de mieux. Ce sera une lutte de services et de retours. Ça va être intéressant pour me situer. »
Que devez‐vous faire pour battre Gilles en finale ?
« Je dois lui mettre la pression en étant très solide sur mes jeux de service. Aujourd’hui (lire ce dimanche), c’était rassurant. Demain sera un autre jour. Je vais me concentrer afin de rendre une copie aussi bonne. »
Est‐ce toujours particulier ces matches franco‐français ?
« Pour nous, ce n’est pas particulier. Depuis que l’on est dans le Top 100, il y a 10 ou 15 autres joueurs français. Il y a de la densité. Se rencontrer est plus la routine. »
De votre envoyé spécial à Metz
Publié le samedi 26 septembre 2015 à 18:59