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Tsonga roi de Metz !

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Jo‐Wilfried Tsonga décroche son premier titre à Metz, grâce à une victoire 6–3 6–7[4] 6–3 sur Ivan Ljubicic en finale. Un succès des plus bien­venus dans la pers­pec­tive d’une quali­fi­ca­tion pour le Masters de Londres !

« Que l’élève dépasse le maître ». C’était le souhait de Jo‐Wilfried Tsonga hier. Et il a été exaucé. Mais à quel prix ! 

Les joueurs le pres­sen­taient, ce combat serait proba­ble­ment acharné. Et pour­tant, pendant près d’un set et demi, il n’y avait qu’un joueur sur le court. Impeccable au service, infaillible en coup droit, inspiré au retour, Jo Tsonga ne lais­sait que des miettes à un Ivan Ljubicic sur la retenue. Et logi­que­ment, cette domi­na­tion fran­çaise se concré­ti­sait au score. 

Mais à 6–3 4–1 contre lui, Ivan Ljubicic sortit de sa torpeur. Enfin dans son match, le Croate se lâche au retour, frappe plus fort à l’échange, le tout en insis­tant sur le revers adverse. Tsonga, lui, se crispe légè­re­ment, le temps de voir son adver­saire revenir au score. Et en vieux roublard du circuit, « Papy Ljubi » ne s’ar­rête pas là. Arrivé au tie‐break, le Croate, incroya­ble­ment calme, place serei­ne­ment ses pions. Tsonga, lui, se tend. Et rate. Le jeu décisif revient à l’ex‐numéro 3 mondial. Tout est à refaire côté français.

Mais Jo‐Wilfried Tsonga était venu pour gagner. Et coûte que coûte, il remplira son contrat. Alors pour parfai­te­ment se relancer dans ce match, il breake d’en­trée de troi­sième manche. Et pour s’as­surer une fin de match plus respi­rable, il hausse le ton au service. En face, Ljubicic se bat avec ce qui lui reste. C’est à dire plus grand chose. La jauge d’énergie est quasi vide et le mental sérieu­se­ment touché. Le Croate ne pourra même pas obliger son adver­saire à servir pour le match. La pres­sion continue de Tsonga finit par porter ses fruits. Et sur sa deuxième balle de match, le Français peut enfin souf­fler. Danse des pouces et compa­gnie, Jo enchante le public, mais aussi les orga­ni­sa­teurs qui l’avaient désigné ambas­sa­deur. Contrat rempli !

De votre envoyée spéciale à Metz