Dans un entretien publié par l’agence DPA et relayé par le site internet Tennis World USA, Novak Djokovic s’est exprimé sur sa vie de numéro 1 mondial. « J’essaie de rester le même. Je me suis consacré au tennis, que j’aime, mais je n’oublie jamais d’où je viens. C’est ce qui me maintient au sol ». Conscient de la « bénédiction » que sa vie actuelle représente, Novak Djokovic n’en est pas moins quelque peu « triste, de ne plus avoir assez d’intimité ». Le numéro un mondial a également livré ses sentiments à propos de ses origines : « Lorsque je voyageais avec mon père pour des tournois juniors, dès que les gens connaissaient notre nationalité, ils devenaient tout de suite plus méfiant. De nos jours, la vision internationale sur la Serbie et les autres pays de l’ex‐Yougoslavie, n’a pas beaucoup changé : beaucoup de gens pensent tout de suite à « violence » et « criminels ». Je veux que cela change ». Enfin, le journaliste chargé de l’interview, en a profité pour faire un parallèle : il a repris les propos de John McEnroe qui disait que le trio gagnant de son époque avec Lendl et Borg, était plus empreint de rivalité que le Big Four actuel. Réponse du Joker : « Je ne suis pas d’accord. Je pense qu’il y a rivalité s’il y a compétitivité et respect. Nous entretenons cela entre nous. Nous sommes toujours fair‐play sur le court, et je pense que c’est cela qui est le plus important ».
Publié le jeudi 23 mai 2013 à 12:33