AccueilOpen d'AustralieNadal : "Je me sens bien"

Nadal : « Je me sens bien »

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Rafael Nadal s’est exprimé sur son état de santé, son chan­ge­ment de tech­nique au service, et bien sûr sur Andy Murray lors de sa confé­rence de presse.

Sur l’idée de baisser les bras avec cette carrière jonchée de blessures.
Cela fait long­temps que j’ai compris que ma carrière ne serait pas éter­nelle. Mais j’ai envie de conti­nuer le plus long­temps possible. Faire toujours de mon mieux et me battre en me fixant des objec­tifs. Quand je sentirai que ce sera fini, je pren­drai mes affaires et j’irai faire autre chose. Tant que je n’ai pas atteint ce point, je continue à rester positif en me disant que je peux toujours me sortir d’une situa­tion diffi­cile. Bien sur, quelques foisn on ne voit pas la lumière, c’est diffi­cile à accepter, mais mon objectif est toujours de cher­cher à avancer. 

Le chan­ge­ment de tech­nique au service
ll y a toujours des choses qui peuvent être amélio­rées. Tout au long de ma carrière, il y a toujours eu des points que j’ai essayé de faire évoluer. Peut‐être que c’était le moment d’essayer d’aller plus loin sur mon geste au service. Tout cela cela me rend heureux, cela me permet de garder cette moti­va­tion pour tenter toujours d’être plus perfor­mant. J’espère que ce chan­ge­ment pourra m’aider dans mon jeu. En ce moment je me sens bien, si ce n’était pas comme ça, je ne serais pas ici. L’opération que j’ai faite au pied a été très posi­tive, je me sens bien, c’est tout ce que je peux dire.

Sur Andy Murray
Cela repré­sente une grande perte pour nous et pour le monde du tennis, à la fois pour le circuit et pour les fans. C’est un grand compé­ti­teur, mais c’est la vie. Cela faisait long­temps qu’il se battait jusqu’à ce qu’il s’aper­çoive qu’il n’y avait pas d’autre option que d’es­sayer de conti­nuer, il était temps de le faire. Je pense qu’il a pris la meilleure déci­sion pour sa santé mentale, bien qu’il aurait été juste de se retirer quand il le voulait et pas comme ça. Une retraite est toujours une triste nouvelle. Avec Andy, on se joue depuis l’âge de 13 ans, je me souviens de lui comme d’un enfant un peu rebelle.