C’est le moment de se projeter vers la deuxième demi‐finale de l’Open d’Australie… Andy Murray‐Roger Federer. LE duel. Au jeu du head‐to‐head, c’est Andy Murray qui mène 10 victoires à neuf. Un joueur qui domine Federer dans leurs confrontations directes… C’est dire la qualité du bonhomme et comme il pose des problèmes au numéro deux mondial.
Entre 2006 et avril 2009, Murray a remporté six de leurs sept matches. Par la suite, Federer enchaîne trois victoires consécutives, à Cincinnati, au Masters et à Melbourne. Deux succès de Murray, puis c’est le retour de Roger… Depuis le Masters 2010, il s’est imposé quatre fois en six rencontres. Comme si l’âge venant, il trouvait des solutions.
Federer trouvera également des raisons d’être positif dans leurs matches en Grand Chelem : Murray et lui‐même se sont joués à trois reprises. En finale de l’US Open 2008, en finale de l’Open d’Australie 2010 et en finale de Wimbledon 2012. Pour trois victoires de l’Helvète, 6–2, 7–5, 6–2, puis 6–3, 6–4, 7–6(11) et enfin 4–6, 7–5, 6–3, 6–4.
Mais demain, c’est une demi‐finale. La pression sur les épaules de l’un comme de l’autre sera peut‐être différente. Mieux, depuis, Andy a battu Roger au meilleur des cinq manches, lui infligeant une vraie fessée en finale des Jeux Olympiques. Et il a aussi soulevé son premier trophée du Grand Chelem.
Alors, quand les bookmakers donnent une cote très faible pour la victoire d’Andy Murray, on peut les comprendre. Mais, en face, le vieux n’a pas dit son dernier mot…
Publié le jeudi 24 janvier 2013 à 17:48