AccueilOpen d'AustralieSimon : "Une chance sur 100 de gagner"

Simon : « Une chance sur 100 de gagner »

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Comme le dit l’adage, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Gilles Simon doit être un genre d’ours. Annoncé forfait pour l’Open d’Australie, le Français a fina­le­ment disputé le premier tour du tournoi austra­lien et est allé cher­cher une victoire aux forceps 6–7 6–4 3–6 6–3 16–14 au terme d’un combat de 4h36 face à Daniel Brands. Traînant un peu la patte, l’ours Simon est apparu tout sourire en confé­rence de presse. Son tournoi est d’ores et déjà une réus­site et aucune pres­sion ne peut l’in­fluencer pour la suite de la compétition. 

« C’est un senti­ment parti­cu­lier. D’un côté, je ne me sens pas chan­ceux du tout après la bonne prépa­ra­tion que j’avais effec­tuée. Et de l’autre, j’ai beau­coup de chance d’avoir été dans la bonne partie du tableau. Si j’avais dû jouer lundi, ç’aurait été impos­sible. En plus, il a fait très chaud, ce qui a convenu au type de jeu rapide que je devais mettre en place et j’ai joué contre quelqu’un qui a un type de jeu qui m’a permis d’exister. Et puis j’ai eu une réus­site impro­bable. J’avais une chance sur 100 de gagner… Tout le monde m’a vu avec des béquilles. Si j’avais perdu de manière ridi­cule, je n’aurais pas entendu de belles choses sur moi. J’étais attendu au tour­nant. Une fois sur le terrain, j’ai réussi à être très détendu, très lucide, bien au courant de ce qui se passait sur le terrain.
Maintenant, je ne peux plus me prendre la tête dans ce tournoi ! J’ai mal, bien sûr. Mais bon… Contre Brands, il fallait que je choi­sisse un côté sur chacune de ses frappes car je ne pouvais pas vrai­ment défendre dans le sens où je ne pouvais pas prendre un gros appui. C’est ce qui explique qu’il a fait 111 coups gagnants ! Mais j’ai réussi à orienter le jeu comme je le voulais. Par contre, Cilic (son prochain adver­saire) fait travailler à l’échange. Si ma cheville est dans le même état, je n’aurais aucune chance !
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