« Ne vous laissez pas berner. Ce n’est pas la première fois que nous voyons ce genre de chose », a déclaré John McEnroe lorsque Novak Djokovic, blessé à la cuisse gauche, a pris un temps mort médical contre Carlos Alcaraz en quarts de finale de l’Open d’Australie, avant d’afficher un niveau de jeu impressionnant et de s’imposer en quatre sets.
Dans une chronique publiée par l’émission « Sans Filet » de Winamax, le journaliste Benoît Maylin a donné son avis, à sa manière, sur les stratagèmes utilisés par l’homme aux 24 titres du Grand Chelem.
👿 Djokovic est machiavélique !
— Sans Filet 🔞 (@SansFilet) January 22, 2025
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« Non mais sérieux Djokovic, quel fourbe, quel vicieux, à t’embrouiller les matchs, à prendre des pauses quand il est mené deux sets zéro. Oh le sournois ! Et ses blessures en Australie : là, c’est le pompon ! Là‐bas, il est tout le temps aux portes de la mort, déchiré de partout. Et bizarrement, il gagne quand même. Thiem, Fritz, et j’en passe et des meilleurs. Là, Alcaraz… Ils se sont tous fait avoir. Car oui, Djokovic joue là‐dessus, sur ses défaillances physiques. Et pourtant, au tennis où le mental est prépondérant, on apprend à dissimuler sa souffrance, à surtout ne jamais montrer ses faiblesses. Djokovic, lui, fait l’inverse, il ne dissimule rien, et c’est machiavéliquement intelligent. L’adversaire est automatiquement aimanté, il cogite. ‘La bête est blessée, il va abandonner ?’ L’adversaire se focalise sur Novak au lieu de se concentrer sur son jeu. Il est tombé dans la piège, Djokovic est rentré dans sa tête. Est‐ce que ça fait de lui un tricheur ? Non. Et même si certains trouvent ça déloyal, Djokovic s’en fiche, ça fait partie du jeu. Aux autres de ne se pas faire grignoter le cerveau, n’est‐ce pas Carlos ? »
Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 08:26