Après avoir déclaré que Novak Djokovic était en train d’écrire l’histoire du tennis sous nos yeux, Boris Becker, consultant très présent tout au long de cette quinzaine et ancien entraîneur du Serbe, a cette fois évoqué sa blessure qui semble désormais guérie ainsi que l’énorme pression qu’il porte sur ses épaules avant cette finale face à Tsitsipas (à partir de 9h30 du matin ce dimanche).
« Il porte encore son strap à la cuisse, mais pour moi, c’est plus un rituel qu’autre chose désormais. Ça fait partie de sa routine de cette quinzaine. Mais les quatre‐cinq derniers matches ont été bons, donc c’est simplement le fait de garder sa routine. Il est surmotivé. Je sens dans ce tournoi le Novak qui a envie de montrer à tout le monde qu’il est toujours le meilleur joueur du monde. Et il est très bien parti pour le faire. Pour lui, c’est un fardeau psychologique. Il évolue sous une énorme pression ici en Australie. Les yeux du monde entier sont fixés sur lui. Il clive, il divise, certains l’adorent, d’autres le détestent. Mais il faut lui témoigner du respect, quoi qu’il arrive. »
Publié le samedi 28 janvier 2023 à 19:33