Ce vendredi, Craig Tiley, directeur de l’Open d’Australie, s’est exprimé concernant l’organisation du premier Grand Chelem de l’année et de sa bulle sanitaire. Initialement, tous les joueurs et joueuses devaient rejoindre Melbourne entre le 15 et le 17 janvier et passer deux semaines en quarantaine avec une seule personne de leur staff et seulement cinq heures de « liberté » par jour. Cependant, il se pourrait bien qu’une deuxième bulle se mette en place à Adélaïde pour les joueurs et joueuses appartenant au Top 3 mondial, à savoir Novak Djokovic, Rafael Nadal, Dominic Thiem, Ashleigh Barty, Naomi Osaka et Simona Halep. Une option qui aurait pour but de désengorger la bulle de Melbourne prévue pour un peu plus de 1000 personnes et d’organiser une exhibition entre les meilleurs joueurs de la planète.
Si cette information n’est pas encore officielle, elle est en tout cas bien arrivée aux oreilles des autres joueurs du circuit. Vainqueur de son premier tour à Antalya face à Radu Albot, Jérémy Chardy s’est exprimé pour L’Équipe sur cette bulle et il est assez remonté : « Cette annonce pour les tops 3, c’est un peu tombé du ciel, et c’est bizarre, pour ne pas dire plus. Ils pourront même bénéficier d’une salle de gym à l’hôtel et pourront faire leurs exercices qui ne compteront pas dans le quota des cinq heures. Tout le monde pourra sortir. Ils pourront presque vivre normalement. Déjà qu’ils ont beaucoup de privilèges… S’ils peuvent tout faire plus que toi, ce ne sera pas la même préparation. Et c’est bizarre pour un sport où on est censé être tous sur le même pied d’égalité. Si j’étais le 4e mondial, je serais défait ! Et que se serait‐il passé si « Rodgeur » (Federer, actuellement 5e mondial) était venu ? », a lancé le Palois qui dénonce ici un traitement de faveur assez inexplicable alors que tous les joueurs sont censés être dans le même bateau.
Publié le vendredi 8 janvier 2021 à 17:35