« Je ne sais pas encore où j’en suis. C’est un peu tôt. La seule réponse positive est que je me sens bien physiquement. Quand j’arrive sur le terrain, je n’ai plus d’appréhension en me disant : « Je vais avoir un petit bobo. » Tennistiquement, il était évident qu’après plus de deux mois, je n’allais pas produire mon meilleur tennis. Mais il faut apprendre à gagner même quand on ne joue pas à son meilleur niveau. Je suis arrivée à passer en deux sets et c’était mieux dans le deuxième set. Il est capital d’être assez indulgent ici car on peut se frustrer très rapidement en regardant le niveau tennistique. J’ai fait quatre bois dans les deux premiers jeux alors que je n’en fais jamais. Le vent tourbillonnait, j’avais laissé mon jeu de jambes à la maison et avec le stress, je savais très bien que le premier set ne pourrait pas être bon, mais il fallait essayer de le gagner et de m’améliorer au deuxième set. Au vu de la saison 2009, je me suis rendu compte que ce n’était pas la confiance accumulée dans les matches précédents qui m’aidait à mieux gérer un Grand Chelem, c’était plutôt d’arriver assez fraîche. »
Publié le mardi 19 janvier 2010 à 16:35