« Psychologiquement, ce premier jeu était important, pour lui comme pour moi. Il a servi à 234 et 236 km/h, il n’a pas fait semblant et de mon côté, je lui ai montré d’entrée que j’étais présent. Quelque part, il s’est dit : « Ouhlala, aujourd’hui il n’est pas venu pour rigoler. » Cela m’a relâché parce que je me suis dit que j’étais dedans. Souvent on se fait une idée d’une chose parce qu’elle a marché. On se conforte dans cet esprit, mais un Grand Chelem, c’est particulier, c’est trois sets gagnants, c’est long, c’est dur physiquement et il faut arriver avec le plus de fraîcheur possible. Tu as le temps de te mettre dedans. Tu as trois sets au premier tour, tu as moins la pression que sur des matches en deux sets gagnants où un break en début de match peut te coûter le match. Là cela n’a rien à voir. […] Je retourne mieux, même face à un grand serveur comme Taylor, même quand ça vient à 230 km/h, je retourne ! J’ai essayé de trouver des solutions. Et les solutions, c’était un changement de raquette, une approche un peu différente du retour. Pas mal de choses… On a tous plus ou moins un bon il, ensuite on a tous un plus ou moins bon équilibre. C’est aussi du gainage, donc du travail. Pas mal de choses. »
Publié le jeudi 21 janvier 2010 à 15:31