Pour la sixième fois en six finales, Novak Djokovic remporte l’Open d’Australie ! Bien que bousculé dans la deuxième et troisième manche par Andy Murray, le numéro 1 mondial s’est imposé 6–1 7–5 7–6(3) après 2h53 de jeu. Nole s’adjuge ainsi son onzième titre du Grand Chelem, égalant ainsi Rod Laver et Björn Borg dans l’histoire du jeu. À 28 ans, le Serbe est actuellement intouchable.
Melbourne et Novak Djokovic, c’est une longue et belle histoire d’amour. Pour la sixième fois en six finales, le Serbe s’est adjugé le titre aux antipodes. Encore une fois, Andy Murray, sa victime préférée (quatre fois en finale en Australie), en a fait les frais. Le premier set donne le ton. En seulement 30 minutes, le numéro 1 mondial plie l’affaire. Le Britannique joue dans son rythme. Le Djoker fait admirer son intelligence de jeu et s’appuie sur un service efficace : 13⁄16 en premières. Tout l’inverse de l’Écossais qui n’a gagné que 5 points en premières (5÷11) et un en deuxièmes (1÷5).
Murray s’accroche au deuxième et au troisième
Dos au mur, le protégé d’Amélie Mauresmo se reprend. Il joue plus vite, plus fort et plus long. Il n’est pas loin de se procurer une balle de break pour mener 4–2 mais manque une volée toute faite. Résultat, c’est le Serbe qui prend son service à 3–3. Mais le numéro 2 mondial ne lâche pas comme ça. Grâce à un revers dans lequel il s’engage vraiment, il prend enfin le service de son adversaire. Le combat fait rage. Alors qu’il mène tranquillement 40–0 à 5–5, Muzzard se fait reprendre. L’énorme rallye à 40–30 fait basculer le jeu. Nole break et mène alors 2 sets à rien au terme d’une manche intense qui a duré 1h20 !
Libéré, il break d’entrée de troisième set. La messe est dite ? Pas complètement. Mené 3–1, Andy Murray s’accroche en montant plus souvent au filet (14 sur 19 au troisième). Il parvient à arracher un jeu décisif. Mais avec deux doubles fautes, il laisse filer Novak Djokovic vers la victoire qui conclut cette rencontre sur un ace, après 2h53 de jeu.
Djokovic dans l’histoire
Un succès logique tant Novak Djokovic survole son sujet. Alors oui, il est parfois bousculé, mais ces adversaires, à l’image d’Andy Murray, sont dans la réaction. Au terme de cette quinzaine, on se rend compte finalement de l’immense performance réalisée par un certain Gilles Simon. Le Djoker devient le premier joueur de l’ère Open à remporter six trophées à Melbourne. Il égale Roy Emerson qui avait réalisé cette performance avant l’ère Open. Le numéro 1 mondial s’adjuge son onzième titre en grand Chelem rejoignant dans l’histoire du jeu Rod Laver et Björn Borg. À 28 ans, Nole maîtrise son sujet comme jamais. Aujourd’hui, il est sans limite. L’histoire est en marche.
Publié le dimanche 31 janvier 2016 à 12:37