« Pour être honnête, ce n’est pas bon du tout », avouait un Novak Djokovic très inquiet au sujet de sa blessure à l’ischio‐jambier gauche après sa victoire en quatre sets au 2e tour contre le Français Enzo Couacaud jeudi.
Novak Djokovic ressent une gêne depuis le tournoi d’Adélaïde qu’il a remporté au début du mois. Le premier set ce samedi contre Grigor Dimitrov confirmait cette impression même s’il breakait d’entrée de partie. Il manquait trois premières balles de set sur le service de son adversaire à 5–4, puis perdait son service derrière. Il sauvait ensuite deux balles de set à son tour pour vivre un tie‐break aussi intense qu’étrange.
Nole semblait boiter par moment et souffrait indéniablement. Il s’en sortait finalement sur sa cinquième balle de set, après en avoir sauvé une nouvelle, au terme d’un point très accroché qu’il concluait sur une volée parfaitement déposée. Il se laissait tomber tout de suite après et demandait un temps mort médical, le visage grave.
Le paradoxe est que Novak Djokovic continuait de jouer à un excellent niveau malgré la douleur. Il mettait le coup de collier nécessaire dans le deuxième set, parfaitement maitrisé, puis en début de troisième. Dimitrov devenait lui plus irrégulier.
La bagarre devenait de nouveau plus intense dans le milieu du troisième set, Dimitrov ne voulant rien lâcher. Djokovic s’étirait, s’écroulait même étonnamment à la fin d’un gros point. Les regards en direction de son clan n’incitaient vraiment pas à l’optimisme.
Il s’en sortait paradoxalement en trois sets (7–6[7], 6–3, 6–4, en 3h06 de jeu) mais toujours avec gros point d’interrogation pour la suite du tournoi. Il affrontera un Australien déchainé et infatigable en huitièmes de finale en la personne d’Alex de Minaur.
Publié le samedi 21 janvier 2023 à 12:22