Novak Djokovic a répondu aux questions des journalistes à l’issue de sa victoire face à Fernando Verdasco. Il a notamment mis les points sur les I concernant les conditions tant décriées par son adversaire du jour. Extraits.
Fernando a dit que le court était aussi rapide qu’un terrain en moquette d’indoor des années 80. Qu’avez‐vous pensé des conditions ?
Eh bien, à vrai dire la moquette des années 80 en indoor je ne connais pas vraiment (rires).
Il a dit que c’était trop rapide et que le rebond des balles n’était jamais le même ?
Je ne veux pas polémiquer, je respecte son point de vue et son opinion, mais je n’ai pas ressenti les mêmes choses que lui. Il y a trois ou quatre ans d’ailleurs, j’ai l’impression que les courts étaient vraiment rapides, plus rapides qu’aujourd’hui. Concernant le rebond, je n’ai rien perçu d’anormal.
Pour revenir au match, j’ai bien commencé, très bien même. En revanche, je ne suis pas content de mon 2ème set où j’ai quand même commis beaucoup d’erreurs non provoquées. De plus, je savais que cette deuxième manche était cruciale pour la sa suite, je ne devais pas lui donner cette chance. Au final, c’est une très bonne entrée en matière, un très bon début de tournoi. Verdasco est un joueur dangereux. A Doha, il avait fait un gros tournoi et j’ai envie de dire que c’était presque le pire tirage au sort possible. Donc, je le répète, je suis très satisfait du scénario de cette rencontre.
Est‐ce que justement le match de Doha vous a aidé ce soir ?
On analyse toujours ses performances et on essaye d’en retirer des choses, des plans. La vraie différence c’est que ce soir j’étais plus efficace, plus percutant, un niveau au dessus de Doha.
Pensez‐vous que vous avez suffisamment profité de la trêve pour que la nouvelle année vous offre l’occasion de repartir sur une bonne dynamique car finalement on peut dire que la deuxième moitié de l’année dernière a été mauvaise si l’on se base sur vos standards habituelles ?
Eh bien, la vérité est que je n’ai pas eu réellement deux mois de congé. Et je souhaiterai qu’un jour, notre trêve soit un peu plus longue, mais c’est comme ça, et je ne vais pas me plaindre.
De toute façon, je pense que j’ai eu du temps pour rentrer chez moi, et recharger les batteries comme on dit, et surtout faire autre chose que taper dans la balle, c’est déjà ça.
Publié le mardi 17 janvier 2017 à 20:24