Il a tenu bon ! En demi‐finales de l’Open d’Australie, Novak Djokovic a eu bien du mal et mais s’en est sorti face à Stan Wawrinka, l’emportant 7–6(1) 3–6 6–4 4–6 6–0. Le numéro un mondial aura donc l’occasion de soulever un cinquième trophée à Melbourne, pour ce qui sera sa cinquième finale en Australie. Il affrontera Andy Murray dimanche matin, heure française.
Les matches entre Stan Wawrinka et Novak Djokovic sont en train de devenir un classique dans l’histoire récente des tournois du Grand Chelem. Cette demi‐finale d’aujourd’hui n’échappe pas à la règle, offrant suspense et retournements de situation à tire‐larigot. En début de rencontre, les débats sont déjà très serrés. Djokovic doit effacer deux balles de set à 5–4, avant d’accélérer la cadence dans le tie‐break, remporté sept points à un. La suite ressemble à de véritables montagnes russes : il concède la deuxième manche, avant de mener 3–0 dans la troisième. Cependant, Wawrinka n’a pas dit son dernier mot et revient à égalité, avant de finalement lâcher l’affaire. Novak Djokovic mène donc deux sets à un avant de laisser filer la quatrième manche six jeux à quatre. Finalement, le numéro un mondial puise dans ses ressources mentales pour aller chercher le set décisif… six jeux à rien. Un match étrange pour Djokovic, à la fois dominé et dominant, mais qui lui offre une cinquième finale à l’Open d’Australie. Désormais, c’est d’Andy Murray qu’il faudra se défaire afin de soulever un cinquième trophée Norman Brookes, un record dans l’ère Open.
De véritables montagnes russes
À vaincre sans péril on triomphe sans gloire.. Voilà l’expression qui vient tout de suite à l’esprit après la victoire de Novak Djokovic contre Stan Wawrinka. Non pas que le numéro un mondial n’ait pas mérité sa qualification en finale, ni qu’il a mal joué, mais tout simplement qu’on l’a senti a été très frileux. Constamment plusieurs mètres derrière la ligne de fond de court, perpétuellement sur la défensive, Djokovic n’a jamais pris de risque. Laissant les prises d’initiatives à son adversaire, il n’a fait que bien souvent renvoyer la balle, profitant par ailleurs des nombreuses fautes directes de Wawrinka (pas moins de 69 sur la totalité du match). On pourra donc dire que le Serbe a gagné sans panache mais, au final, c’est le résultat qui prime. Face à Andy Murray dimanche, Novak Djokovic aura l’occasion de rentrer dans l’histoire de l’Open d’Australie, et c’est bien là le plus important.
Publié le vendredi 30 janvier 2015 à 13:33