Déçu. Il n’y a pas d’autres mots pour décrire Edouard Roger‐Vasselin en conférence de presse. Le Français menait deux sets à rien face à Kevin Anderson. Mais il s’est fait remonter et, malgré un break d’avance dans l’ultime set, a fini par céder. Edouard tenait pourtant là l’occasion de se qualifier pour les huitièmes de finale d’un tournoi du Grand Chelem. Alors oui, il est déçu. Extraits de ses propos à la presse, repris par la FFT.
Des regrets pour le passé ?
« La balle de match. J’anticipe bien le service, je fais un bon retour et j’ai mon coup droit qui reste dans la bande. Si j’avais continué ce point, j’aurais été dedans. Ce sont toujours les deux premiers coups qui sont crispants. Ce coup droit, je vais le cauchemarder longtemps. »
De la déception pour le présent ?
« Evidemment, il y a beaucoup de déception. Est‐ce que j’aurai l’occasion de rejouer Kevin Anderson au troisième tour d’un Grand Chelem ? Pas sûr… C’est pour ça que, là, c’est très frustrant. On sait très bien que les tableaux des majeurs se débloquent un peu, parfois… C’était le cas, ici, à Melbourne. On peut dire que j’avais quand même un bon tableau pour aller en huitièmes de finale. »
Des espoirs pour le futur ?
« À moi de continuer à progresser et puis si je suis tête de série un jour, les tableaux vont se dégager (sourire). Mais tout de suite, je ressens surtout de la frustration. J’ai déjà reçu des messages de félicitations pour mon tournoi, mais bon… je m’en fiche, quoi ! J’avais envie d’aller en huitièmes, donc qu’on me dise que c’est bien, je n’en ai rien à faire. J’ai plus envie de me taper la tête contre le mur. »
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Publié le vendredi 17 janvier 2014 à 11:21