Les mots nous manquent au moment de qualifier l’énième démonstration de Novak Djokovic.
Désigné outsider de son duel face à Carlos Alcaraz, ce mardi en quarts de finale de l’Open d’Australie, le Serbe a une nouvelle fois défier le temps et les circonstances en prenant le meilleur sur un adversaire, il faut bien le reconnaître, loin de son meilleur niveau.
Pourtant, le match avait bien mal débuté pour le Serbe, qui concédait la première manche après s’être fait strapper la jambe gauche suite à une gêne au niveau de l’adducteur. Souvent grimaçant et parfois sur la retenue sur certaines courses, Djokovic, qui adore se sublimer lorsqu’il se sent en danger, commençait petit à petit à tisser sa toile.
Une toile dans laquelle l’Espagnol s’est fait piéger en accumulant les mauvais choix et les fautes directes avec, en plus, un service loin d’être au rendez‐vous.
Il n’en fallait pas plus à Novak pour appuyer là où ça fait mal et en se focalisant sur le secteur de jeu où il est de loin le meilleur de tous les temps : le retour de service. Les chiffres parlent d’eux‐mêmes : seulement 67% de points remportés par Alcaraz derrière sa première balle et… 33% derrière la deuxième. Tout simplement impardonnable face à un joueur de la trempe du Serbe.
Après avoir fait la course en tête dans chacun des quatre sets, Novak Djokovic, auteur d’une nouvelle masterclass tennistique et mentale et bien aidé par un Carlos Alcaraz peu inspiré, s’impose donc avec beaucoup d’autorité, 4–6, 6–4, 6–3, 6–4, après 3h35 de jeu.
Qualifié pour la 12e demi‐finale de sa carrière à l’Open d’Australie et la 50e en Grand Chelem, le maître du jeu retrouvera Alexander Zverev ce jeudi contre qui il n’a plus joué depuis août 2023.
Publié le mardi 21 janvier 2025 à 14:57