Invité à réagir à la polémique autour de Novak Djokovic et surtout au gros coup de gueule de Ben Shelton, qui a récemment dénoncé un manque de respect de la part des diffuseurs et de certains interviewers lors de cette édition 2025 de l’Open d’Australie, Fabrice Santoro, qui occupe notamment ce poste à Roland‐Garros, a expliqué sa méthode chez nos confrères de L’Équipe.
« Mon rôle consiste à mettre en valeur le joueur tout simplement parce que je ne suis pas journaliste et donc pas là pour le titiller. Une fois que je l’ai lancé, libre à lui d’être généreux ou pas. En général, j’ai trois questions, j’essaye donc de tourner la première pour le rassurer, avec un lancement un peu bateau, une deuxième plus précise sur un événement marquant du match et une troisième qui peut, en fonction du contexte, sortir de Roland‐Garros, toujours avec l’idée de valoriser le joueur ou la joueuse. Ça peut être par exemple : « Iga (Swiatek) l’année dernière tu avais profité d’une journée de repos pour visiter le Château de Versailles, quel coin de Paris vas‐tu visiter cette année ? » Mais si j’ai déstabilisé le joueur ou la joueuse, c’est que j’ai échoué. »
Publié le jeudi 23 janvier 2025 à 13:53