Après sa victoire sur Jan‐Lennard Struff, Roger Federer a été interrogé sur les deux sujets chauds du moment : le fait qu’il joue en night session et la possible création d’un syndicat des joueurs. Morceaux choisis.
Sur la polémique de jouer en night session…
« C’est un défi de jouer dans ces conditions et quand vous venez en Australie, vous savez que c’est quelque chose de possible. J’étais prêt à jouer en journée. Si je vais m’entraîner à Dubaï avec 45 degrés, c’est pour être prêt à évoluer dans ces conditions, comme aujourd’hui (lire ce jeudi) avec 38 ou 39 degrés. »
Sur le prize‐money des Grands Chelems…
« Oui, les tournois du Grand Chelem pourraient donner plus, mais je ne crois pas que ce soit le bon moment d’en parler, entre un deuxième et troisième tour. Nous avions eu un bon accord qui satisfaisait les Grands Chelems et les joueurs. Il semblerait que celui‐ci soit arrivé à son terme. Je ne pense pas que nous obtiendrons les mêmes augmentations et les joueurs vont devoir faire un effort et se faire entendre. Pour être honnête, c’est un peu usant de demander pour ces choses‐là. Cela ne se fera pas en un jour et les joueurs le savent. Les Grands Chelems devraient écouter plus régulièrement les joueurs et pas occasionnellement. Maintenant, nous avons de bonnes relations avec les Grands Chelems, mais nous savons que ce sujet est une histoire sans fin. »
Sur la possible création d’un syndicat des joueurs…
« Je crois que c’est essentiel que les joueurs parlent entre eux. Quand ils ne le font pas, il ne se passe rien. Si les joueurs se parlent, ça devient intéressant. Maintenant, ce n’est pas quelque chose que nous pouvons faire tous les jours. Nous pouvons nous réunir, mais pour s’organiser c’est compliqué car nous avons tous des agendas différents. Nous devons faire l’effort de se réunir pour nous parler. Pour être honnête, je soutiens toute initiative qui conduit au dialogue. »
Publié le jeudi 18 janvier 2018 à 20:24