Terrible, terrible Richard Gasquet, terrible ! Le Français s’incline dès le troisième tour de l’Open d’Australie face à Tommy Robredo, 2–6 7–5 6–4 7–6(6) en 3h19. L’Espagnol affrontera Stanislas Wawrinka pour une place en quarts.
« C’est clair que je ne vise rien lors de cet Open d’Australie. » La phrase avait été lâchée par Richard Gasquet à une semaine de l’Open d’Australie. Le Français souffrait alors d’une lésion intercostale l’obligeant à revoir ses ambitions de top 10 à la baisse. Mais… Mais le temps passant, ses pépins physiques semblaient se résorber. D’ailleurs, à l’issue de son premier tour face à David Guez, le Biterrois avait rassuré tout le monde, affirmant ne pas être tout à fait au top, mais presque remis de ses douleurs.
Sauf que rien ne remplace une bonne préparation et un corps parfaitement sain pour encaisser les efforts. Et lorsque vous affrontez Tommy Robredo dans la chaleur australienne, il vaut mieux être armé physiquement. C’est certainement ce qui a manqué à Richard aujourd’hui, lors de son troisième tour. Un départ canon, des revers à gogo, du rythme et une facilité déconcertante. Et puis… Robredo fait ce qu’il sait faire de mieux : faire jouer un coup de plus jusqu’à ce que l’adversaire craque, comme une corde qu’il scierait tranquillement, sans se presser, de façon parfaitement régulière. Gasquet se frustre, rate et se fatigue. L’Espagnol, lui, prend confiance, notamment au service. Arrive alors ce qui doit arriver : le protégé de Sébastien Grosjean laisse filer les points importants. Et se fait crucifier. Défaite 2–6 7–5 6–4 7–6(6) en 3h19.
Défaite qui fait mal. Non parce que Richard a bien ou mal joué, non parce qu’il déçoit des espoirs. Non, il rend une copie correcte et, on le répète, était à court de préparation en arrivant. Mais plutôt parce qu’il n’était vraiment pas loin. 62 points gagnants, 34 fautes directes, le même nombre de breaks que son adversaire – trois – et une très belle réussite au filet avec 44 montées gagnantes sur 57. Pis, dans ce quatrième set, Gasquet inscrit trois « winners » de plus que son adversaire et commet cinq » « errors » de moins. Il est plus efficace derrière sa première… et sa deuxième balle. Oui, mais voilà, le jeu ne suffit pas toujours. Ce Robredo chaleur était un poison à jouer aujourd’hui… Le réalisme a parlé. Et le physique aussi – celui d’un gars qui, à 31 ans, court comme s’il en avait 20.
robredo continue sur sa lancée de 2013. fini les blessures, une seconde jeunesse en grand chelem
— sanka88 (@sanka8888) 17 Janvier 2014
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Publié le vendredi 17 janvier 2014 à 13:17